Le tribunal a tranché ce mercredi. Le meurtrier de Fatoumata Touré a été condamné à 20 années de prison ferme. La violence du crime a notamment pesé dans la balance auprès des huit jurés. Les coups de marteau, puis de chaise avant l'égorgement ont marqué l'assemblée. “Il s'agit d'un massacre avant une mise à mort", remarque l'avocat général.
Sur le mobile, l'accusation s'est attachée à démonter l'idée de crime liée à l'adultère. "La thèse du crime passionnel n'est absolument pas crédible. Personne n'a jamais constaté une liaison amoureuse entre la victime et le prévenu", constate l'avocat des parties civiles.
De son côté, l'avocat général s'attachera à souligner "la foultitude de preuves" en faveur d'un crime crapuleux et d'une histoire de dette. Il soulignera tout de même l'attachement du prévenu envers la victime. "Dans cette histoire, on a tué quelqu'un qu'on aimait pour de l'argent".
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