Le groupe Serap, spécialisé dans la fabrication de cuves en inox, notamment de tanks à lait, avait décidé de fermer ses deux sites de production français le 18 mars, au lendemain de la mise en confinement du pays.
Parmi les 260 salariés qui travaillent à Gorron, siège du groupe, la majorité a pu poursuivre son activité quasi-normalement. "Notamment ceux pour qui le télétravail était possible", explique Nathalie Maucourt, chargée de communication du groupe. Les livraisons d’équipements et pièces détachées ont également été assurées.
Mais les salariés exerçant dans les ateliers de fabrication, eux, se sont retrouvés au chômage technique, le temps que la direction revoit tous les dispositifs sanitaires.
Port de casque, marquage au sol...
Depuis lundi 30 mars, jours de réouverture des ateliers, les salariés doivent porter des gants et un casque à visière pour les échanges avec les chauffeurs-livreurs. Ils doivent également respecter un marquage au sol pour assurer une distance de sécurité avec leurs collègues. Tous les outils communs sont désormais nettoyés et désinfectés chaque jour. Une procédure d’évitement a également été mise en place sur les parkings afin qu'un laps de 30mn soit respecté entre l'arrivée de chaque équipe.
"Des membres du CSSCT (commission santé, sécurité et conditions de travail) sont chargés d’effectuer une surveillance du respect de l’ensemble des mesures de ce plan sanitaire dans les ateliers et bureaux", explique l'entreprise.
80% de l'effectif volontaire
"Je souhaite remercier tous les volontaires (soit 80 % de l’effectif) qui ont repris le travail lundi 30 mars sur le site de Gorron. Je suis certain que nous sommes capables de rattraper dans les mois à venir les quelques jours perdus et ainsi de respecter nos engagements vis-à-vis de nos clients", a confié Éric Boittin, président-directeur général du Groupe Serap.
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