S’émanciper peut s’avérer utile. Après une saison difficile, ponctuée par une descente avec l’équipe réserve du Stade lavallois en R1 (elle sera finalement repêchée en N3), Diego Artu, originaire de Cossé-le-Vivien, a fait le choix de partir. Après six ans chez les Tango.
« Le club voulait me garder. L’objectif était de retrouver du plaisir après une saison compliquée. J’avais envie de trouver un club avec l’ambition de monter en N2 en un an ou deux. »
« On mérite cette montée »
Son départ chez les Voltigeurs de Châteaubriant a été bénéfique. A 21 ans, il s’est imposé comme un titulaire indiscutable dans une équipe qui, selon les décisions de la FFF, devrait évoluer en N2 l’an prochain.
« C’est que du bonus. Nous étions à la lutte avec La-Roche-sur-Yon (ndlr : premier à l’arrêt des championnats mais deuxième avec l’application du ratio). On mérite cette montée même si c’est dommage pour La-Roche-sur-Yon. Notre équipe est très jeune, ce que l’on a fait, ce n’est pas de la chance. »
Le goût du plaisir retrouvé. Celui de la victoire apprécié. « J’ai joué ma première montée. A Laval, chez les jeunes, nous jouions au plus haut niveau. La N3 n’a pas l’ambition de monter. A Châteaubriant, j’ai ressenti de la pression pour la première fois. A 0-0, on savait qu’il fallait marquer car La-Roche-sur-Yon nous talonnait. A vivre, c’est extraordinaire », décrit le Cosséen, des étoiles dans les yeux.
Une évolution dans son poste
Une expérience bien différente du Stade lavallois. « En équipe réserve, le onze change chaque week-end. C’est aussi plus important de se montrer. A Châteaubriant, c’est l’équipe première. Autour du terrain, il n’y a que la famille. Je viens de Cossé donc je connais ce qu’est un club familial. »
Diego Artu s’est aussi développé en tant que joueur. Milieu de terrain de formation, ses entraîneurs l’ont replacé à droite de la défense. « Je ne sais pas si c’est mon poste. Je suis un joueur défensif. Je peux jouer partout. Il faut juste un temps d’adaptation. »
« Jouer en N2, c’est réussir »
Diego Artu a passé deux mois confiné à Cossé « pour ne pas péter les plombs » dans son appartement à Châteaubriant. Il pourrait vivre une première saison en N2.
« C’est un très bon championnat avec beaucoup d’anciens joueurs professionnels. A Laval, je m’entraînais souvent avec la N1. Je connais l’intensité », confie celui qui ne rate pas un match des Tango le vendredi soir.
Le Cosséen a connu le niveau N2 cette saison. Face à Saint-Brieuc, futur pensionnaire de N1, au huitième tour de la coupe de France, les Voltigeurs ont poussé les Bretons jusqu’aux tirs au but avant de s’incliner (0-0, 5-6 t.a.b).
Toujours un espoir de vivre du football
Il garde la tête sur les épaules et espère toujours pouvoir vivre du football. « Il y a plusieurs façons de réussir. Pour moi, jouer en N2, c’est réussir. »
Du maintien à la montée, il n’y a que 70 kilomètres.
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