Depuis le 31 octobre 2019, Léa Gerault, 18 ans, de Saint-Pierre-des-Nids, est en Roumanie pour sensibiliser les jeunes à l'assertivité.
Je suis à Constanta, à côté de la mer noire. »
La jeune femme a décidé de consacrer une année de volontariat dans le cadre du Corps Européen de Solidarité (CES) avant de reprendre ses études :
J'aime venir en aide aux autres, les écouter et les respecter. »
Son altruisme et sa soif de découverte lui ont donné envie de se lancer dans le projet.
J'ai toujours voulu voir ce que le monde a à nous offrir, les différents paysages, les différentes cultures, façons de penser, de faire. Je voulais vraiment partir loin de tout ce que je connaissais. Prendre une année pour moi me permettrait de me concentrer sur la personne que je suis, que je veux être, et découvrir mon potentiel d'adaptation à des situations nouvelles. »
Dans les collèges et les lycées Léa, ainsi qu'une équipe européenne de 5 autres volontaires (deux Allemandes, une Russe, un Norvégien, un Lituanien) mènent un projet qui s'appelle Cre-Acting Yourself.
Dans les collèges et lycées
Le but est d'intervenir dans l'équivalent de nos collèges, lycées et dans un centre social, pour sensibiliser à l'impact que peuvent avoir les mots ou les actions sur autrui.
Toutes nos séances sont basées sur un thème : l'assertivité, c'est-à-dire la capacité à s'exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. On a bénéficié de formation sur le sujet mais également des formations de musicothérapie, des cours sur le théâtre de l'opprimé. »
Les séances sont préparées et adaptées selon l'âge du public.
Avec les plus petits, on fait beaucoup de petites activités et on exprime nos idées en jouant sur notre intonation et notre langage corporel. Avec les plus grands, on fait également tout cela mais nos discussions sont plus calmes je dirais. On a une heure par semaine pour chaque classe et certains professeurs restent pour nous écouter et nous remercient toujours à la fin de l'heure. »
Le volontariat : une évidence
En plus de cette reconnaissance, cette expérience apporte un épanouissement à Léa.
Le volontariat, c'était vraiment une évidence pour moi. Cela rassemblait à tout ce que j'espérais : aider les autres, rencontrer de nouvelles personnes avec différentes origines, m'imprégner d'un autre pays et d'une autre culture, m'améliorer en anglais, quitter ma zone de confort... ».
Cependant, il a fallu gérer les imprévus. Le projet devait se terminer le 31 mai mais la Roumanie connaît aussi un confinement jusqu'au 15 mai. Avec le confinement, le projet en pause.
Les écoles sont fermées donc mon projet est un peu en pause. Mais on continue de trouver des activités à faire, à proposer, à partager sur les réseaux sociaux et internet. »
Lorsque les frontières se sont fermées, il a été proposé à Léa de rentrer en France, mais elle a refusé :
Je ne me voyais pas partir de mon pays d'accueil d'un seul coup, sans me préparer ! »
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