Avec la crise, le nombre de contrats signés entre futurs apprentis et entreprises est en nette baisse. Au 16 juin, l’Urma Mayenne (Université régionale des métiers de l'artisanat) qui a repris toutes les formations du CFA des Villes affiche 160 contrats signés contre 390 au 30 juin 2019.
« La situation n’est pas catastrophique, mais elle est préoccupante », note Sébastien Massat, le directeur de l’Urma.
Pour le moment, les déficits se font notamment sentir dans les secteurs particulièrement touchés par la crise : le bâtiment et l’hôtellerie-restauration.
« Ces entreprises étaient dans l’incertitude », souligne Michel Gougeon, le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat en Mayenne.
Zéro charge la première année
Si l’horizon s’éclaircit un peu, l’Urma souhaite rassurer d’une part les entreprises et d’autre part les jeunes. Un plan national de soutien à l'apprentissage a été décidé.
« Pendant la première année de formation, il y a désormais zéro charge pour l’entreprise », indique Sébastien Massat.
Et s’ils ne trouvent pas tout de suite leur entreprise, les jeunes pourront tout de même commencer leur formation à l’Urma pendant six mois.
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Des portes ouvertes virtuelles du 22 au 26 juin
Du 22 au 26 juin, des portes ouvertes virtuelles seront organisées grâce à l’application Imagina. Après avoir choisi l’entité Urma Mayenne, il sera possible de découvrir le centre à distance, des vidéos sur les métiers... Chaque jour, des live seront proposés à partir de 17h sauf le mercredi toute la journée.
L’occasion de découvrir la trentaine de formations dispensées à l’Urma, parmi lesquelles de nouvelles comme un BP couvreur ou plâtre ou une mention complémentaire zinguerie.
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