« Depuis trois semaines, nous avons plus de demandes que d’annulations », se réjouit Laëtitia Marion, responsable du relais Gîtes de France en Mayenne. Durant le confinement, les annulations ont été importantes. « On a enregistré 650 annulations de séjours sur 3 200 réalisés à l’année. Mais depuis presque un mois, nous enregistrons de 30 à 50 % de réservations supplémentaires par rapport à l’an dernier. C’est le signe que les gens veulent partir. On a comme un rattrapage, mais trop court ou trop récent pour influer sur les chiffres globaux de l’année. »
De nouveaux clients dont des habitués de la Bretagne
L’impact est seulement de deux points sur le chiffre d’affaires des 280 Gîtes de France en Mayenne.
Fin avril, nous avons enregistré une baisse de 23 % du chiffre d’affaires et fin mai de 21 % par rapport à la même période en 2019. »
70 % des séjours ont été reportés en 2020 ou 2021.
Les propriétaires de gîtes comptent beaucoup de nouveaux clients « qui remplaceront les séjours des étrangers. De nouveaux clients qui préféraient la Bretagne se tournent vers la Mayenne. Pourquoi ? Peut-être grâce à la publicité, au coût moins onéreux, ou à la plus grande flexibilité sur la durée des séjours. »
Laëtitia Marion s’attend aussi à beaucoup de réservations de dernière minute. « En général, on compte 60 % de réservations entre 1 à 30 jours avant le séjour envisagé. »
Les profils de clients sont variés. Des familles se tournent volontiers vers la formule gîtes, mais aussi des couples sans enfants qui viennent pour les plus âgés pour des séjours pêche et pour les plus jeunes, des séjours de charme. Enfin, des groupes viennent eux aussi pour la pêche. Aline et Jean-Claude arrivent de Paris. Ils passent un mois à Saint-Denis-du-Maine dans un gîte au jardin. « On recherchait un coin de campagne tranquille. Nous sommes déjà venus plusieurs fois. C’est tout à fait dépaysant », assure Aline qui apprécie les balades dans la nature et les sorties à vélo.
Le Sud-Mayenne a la cote
Le Sud-Mayenne a davantage la cote que le nord du département. « D’abord parce qu’il y a plus de gîtes dans le sud que dans le nord, et qu’il y a comparativement moins d’activités dans le Nord-Mayenne. De plus, Ernée et Evron ne sont pas assez connues pour attirer », commente Laëtitia Marion.
Les choses pourraient cependant évoluer.
Pendant le confinement, nous avons eu beaucoup de contacts avec des porteurs de projets en cours de création de gîtes. Environ trois demandes par semaine, quand habituellement nous en comptons deux par mois... »
Une bonne nouvelle pour la responsable du relais.
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