« Quand on voyage à vélo, l’important n’est pas la destination, mais la manière dont on y arrive », glisse David Seurin. Et il sait de quoi il parle. Cofondateur de l’association La Roue libre, à Mayenne, il pratique le cyclotourisme depuis quelques années.
« Le vélo, c'est plus qu'un mode de déplacement, c'est un mode de vie », sourit celui qui cite un périple entre la Mayenne et la Sarthe, à l'âge de 13 ans, comme déclic. « Je suis parti à vélo avec un copain, c'était l'aventure ! »
Une expérience sur les routes qu’il avait à cœur de partager avec ses enfants. « Il y a deux ans, on est partis de Mayenne direction Ouistreham sur la VéloFrancette », raconte-t-il. Le premier soir, la famille campe dans une ferme.
On était à seulement 15 km de chez nous et pourtant c’était le dépaysement ! »
Car c’est ça les vacances à vélo, la déconnexion assurée. « À vélo, on est ancré dans le présent, on observe tout ce qu'il se passe autour de nous, on prend le temps, il n'y a pas de monotonie », assure David Seurin.
« On casse le rythme du quotidien »
« On casse le rythme du quotidien », confirme Mikaël Le Berre. Lui aussi à l’initiative de La Roue libre, il a expérimenté les vacances à vélo beaucoup plus récemment.
« En novembre, avec ma compagne on voulait partir dans une capitale européenne sans prendre l’avion. » Ils se renseignent pour partir en train. « Mais c’était trop cher », confie-t-il. Le couple décide de partir plus près, mais à vélo pour coller avec ses engagements écologiques.
« On est allé jusqu’à Noirmoutier, principalement par des voies vertes », explique Mikaël Le Berre. Une expérience qu’ils ont réitérée à la sortie du confinement entre la Mayenne et l’Orne.
2 800 km jusqu'à Budapest
Pour leur premier voyage à vélo, il y a deux ans, Valérie et Jean-Christophe, eux, ont vu les choses en grand. Le couple d’enseignants, très sportif, a parcouru 2 800 km en cinq semaines pour rejoindre Budapest par l’Euro Vélo 6.
« On nous prenait pour des fous, rit Jean-Christophe. Mais on voulait des vacances zéro carbone. » Un long voyage qui s’est déroulé sans encombre. « Seul le retour à la vie sédentaire a été difficile », admet le Mayennais.
Adapter le nombre de kilomètres selon son niveau
Et pour se lancer, tous s’accordent à dire qu’il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de moyens ou des équipements dernier cri.
Il suffit d’un vélo en bon état et de savoir réparer une crevaison », assure David Seurin.
Ensuite, libre à chacun d’adapter le nombre de kilomètres à parcourir chaque jour selon son niveau. « On a la chance d’avoir beaucoup de voies vertes au départ de la Mayenne, c’est sécurisant et accessible pour les familles. » Le site France Vélo Tourisme permet de créer son itinéraire.
"Il y a une vraie sympathie pour les cyclotouristes"
Côté équipement, il ne faut pas trop se charger. « Deux sacoches nous ont suffi », avoue Jean-Christophe. Et pour le logement, en plus des traditionnels campings et du porte-à-porte, le site Warmshowers propose aux cyclotouristes du monde entier des solutions d’hébergement gratuites.
« Je n’ai jamais eu de soucis pour me loger, confie David Seurin. Il y a une vraie sympathie pour les cyclotouristes. »
Alors, à ceux qui n’avaient pas de plans pour cet été, plus d’excuses !
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