L'événement ne risque pas de passer inaperçu ! Samedi 27 juin, une cinquantaine de vaches laitières vont traverser la ville de Mayenne.
Une transhumance urbaine initiée par Matthieu Virfolet. L'éleveur, installé à la ferme de Montaigu, sur la route d'Ambrières-les-Vallées depuis dix ans, va en effet emmener son troupeau paître dans un champ épargné par la sécheresse, située aux abords de la route d'Ernée.
Un modèle d'agriculture résilient
Un trajet de 4 kilomètres qu'il a décidé d'effectuer à pied.
« J'aurais pu louer une bétaillère, concède-t-il. Mais ça aurait été moins sympa ! Et puis, cela n'avait pas trop de sens d'un point de vue écologique et économique. »
En effet, le professionnel, passé en bio depuis deux ans, défend un modèle d'agriculture le plus résilient possible. « Mes vaches ne sont nourries qu'à l'herbe, explique celui qui ne donne aucun complément à ses bêtes. Je considère qu'elles trouvent tout ce qu'il leur faut dans la nature. »
Moins contraignant au quotidien
Et plutôt que d'aller faucher de l'herbe fraîche tous les jours à l'autre bout de Mayenne, Matthieu Virfolet préfère déplacer son troupeau et construire une salle de traite mobile pour aller collecter son lait là-bas. « Ce sera moins contraignant pour moi au quotidien », assure-t-il.
Un confort au travail qu'il défend. « J'ai aussi fait le choix de ne traire qu'une fois par jour. Certes je produis un peu moins mais je gagne du temps passé avec ma famille. »
Une transhumance très encadrée
Pour cette transhumance, Matthieu Virfolet a eu le feu vert de la mairie, de la sous-préfecture et l'aval de la gendarmerie locale.
Il a fait appel à une quarantaine d'amis agriculteurs pour encadrer le troupeau tout au long du parcours. Ce dernier se fera sur la voie verte pour la première moitié, puis empruntera la route d'Oisseau, la rue de Londres, le rond-point de Rapido et la rue de Poirsac, barrées entre 12h et 13h
« Les vaches me suivent à la voix donc je sais qu'elles vont bien se comporter », confie-t-il.
Une première, à laquelle les habitants pourront assister, « mais de loin pour ne pas effrayer les bêtes », sourit Matthieu Virfolet.
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