Les jobs d'été pour les étudiants mayennais ont pris du retard à l'allumage mais les professionnels, comme Franck Le Gall, directeur régional Randstad en charge entre autres de la Mayenne semblent optimistes :
L'activité a connu une baisse très forte à partir de mi-mars, mais la Mayenne a mieux résisté que le reste du territoire, grâce à une activité soutenue de l'agroalimentaire et à une industrie qui a été relativement rapide à se remettre en route. Le retour des offres depuis le 18 mai est assez important dans ces secteurs d'activité. »
Et ça tombe bien parce que les candidatures des jeunes auprès des agences d'intérim se font aussi plus nombreuses que les années passées :
Depuis le 16 mars, on a eu un retour très fort des candidatures des étudiants qui voulaient travailler pendant le confinement et ça s'est accru depuis le 11 mai, notamment sur Laval et Mayenne qui ont vraiment connu une montée très très forte de candidatures de l'ordre de 30 à 40 % par rapport à ce que nous avions d'habitude. »
En effet, la Mayenne faisant partie des territoires avec de faibles taux de chômage, « nous avions depuis au moins 3 ou 4 ans une raréfaction de candidatures étudiantes ».
Les jeunes trouvaient assez facilement ou dans les entreprises de leurs parents ou dans l'animation et les colonies de vacances pour ceux qui détiennent un BAFA (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur).
Des PIJ pour orienter
Dans les PIJ du département (Point Information Jeunesse), le constat est le même.
En février, des jobs dating, « qui permettent aux jeunes du territoire de se retrouver en face-à-face avec les professionnels qui ont des besoins », avaient bien fonctionné, indiquent Nathalie à la MIJ de Gorron et Nathalie au PIJ d'Evron.
A cette époque, il y avait pas mal d'offres mais la Covid est passée par là et les besoins n'ont plus forcément été les mêmes. »
Mais, « les agences d'intérim redémarrent, notamment dans l'abattage », confirme Nathalie à Gorron.
Alors, oui, « on a pris du retard, mais il y a des besoins également dans le milieu de l'aide à domicile ou dans les Ehpad ».
Concernant le secteur de l'animation jeunesse, là aussi Nathalie se veut confiante :
Les camps ont été annulés mais les ALSH fonctionnent bien, les besoins sont là. »
Les animatrices conseillent aux jeunes qui cherchent toujours à passer au PIJ de leur secteur, un lieu de ressources ouvert tout l'été :
« Nous avons un guide édité par le Crij des Pays de Loire pour rechercher un emploi saisonnier », rappellent Nathalie à Evron et Florine à Mayenne.
Dans une logique où il faut multiplier les chances, elles indiquent aussi que l'intérim peut être une solution.
« Il y aura de belles opportunités pour les étudiants cet été. On est en Mayenne sur un territoire en tension d'emploi, je pense donc qu'on sera en mesure de satisfaire un certain nombre », rassure Franck Le Gall qui conseille d'être disponible les deux mois, de montrer une envie et, « d'accepter de travailler à la chaîne et/ou en équipe ».
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