A deux jours du second tour des élections municipales à Laval, rencontre avec Florian Bercault, le chef de file de la liste Demain Laval Ensemble, Ecologique et Solidaire.
Si vous voulez lui faire plaisir, préparez-lui un soufflé au saumon et aux épinards avec un peu d’aneth.
« J’adore tout ce qui est soufflé. Il faut saisir l’instant. C’est toute la difficulté de la cuisine, il faut que tout soit prêt en même temps », souligne celui qui assure partager les tâches de manière équitable avec sa femme, Flora Gruau, élue pendant le dernier mandat dans l’opposition à Saint-Berthevin.
Pas d'envolées lyriques
Carré. Dans les discours de Florian Bercault, n’allez pas chercher l’exubérance ou les envolées lyriques, il n’y en a pas. « Je suis plutôt quelqu’un de sérieux et quelqu’un de tempérant », reconnaît-il.
Costume bleu marine, chemise blanche, cravate bordeaux — sa tenue « naturelle par respect pour les gens » —, le même pas trentenaire trace sa route en avançant d’un pas bien affirmé.
« De par mon papa qui était journaliste pour France 3 pendant mes années d’école et de collège à Laval, j’ai découvert le goût de la proximité. La fibre sociale, c’est avec ma maman, éducatrice spécialisée pour les jeunes enfants. J’ai toujours eu des valeurs assez fortes, voulant améliorer la vie des uns et des autres. »
Il audite des entreprises innovantes
Jamais encarté au Parti socialiste, mais de sensibilité sociale et écologique, le jeune diplômé de Sciences Po et HEC a d’abord créé une plateforme de financement participatif pour soutenir les projets en faveur des énergies renouvelables. Depuis quatre ans, il audite les entreprises innovantes pour déceler leur potentiel de développement. Il a sauté sur l’occasion de « mener des équipes » et de les embarquer avec lui dans ses visions.
L’homme sait où il va. Pour cet entretien non plus, rien n’est laissé au hasard. Le choix du Cap Horn permet d’évoquer le projet de la place du 11-Novembre.
À lire aussi
Il court une fois par semaine
Mais alors, comment décompresse-t-il ? Quelle respiration s’accorde-t-il ?
« J’aime beaucoup courir, c’est essentiel, une fois par semaine. Le chemin de halage, c’est l’idéal. C’est la liberté. »
Mais pas question de compétition. « C’est juste pour le plaisir. »
A la télé, sa télécommande penchera plutôt pour une comédie française ou une série historique ou politique. « Pendant le confinement, j’ai regardé Tchernobyl. J’ai trouvé cette série vraiment intéressante. Elle montre vraiment la difficulté de gérer une crise. »
La famille, un équilibre important
Les yeux de Florian Bercault s’illuminent aussi particulièrement en évoquant la lecture d’un Sylvain Tesson. En revanche, vous ne risquez pas de le voir s’animer pour une virée shopping. Celui qui a servi la Protection civile pendant le confinement préfèrera passer du temps avec sa famille.
« Elle représente un équilibre important. Avec ma femme, nous avons choisi de vivre à Laval. Nous nous sommes mariés. C’est à Laval que nous aurons des enfants. Le tissu économique et associatif y est très fort. Les rapports y sont simples. »
Simples et directs, à l’image de Florian Bercault.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.