A Méral, en Mayenne, cela fait un an qu'une antenne de téléphonie a été érigée par Orange. Mais elle n'est toujours pas raccordée.
Une quarantaine d'artisans, agriculteurs, chefs d'entreprise, présidents d'associations et habitants sont venus samedi 4 juillet soutenir les élus qui réclament auprès d'Orange le raccordement de leur antenne installée il y a un an. Depuis 2014, la mairie sollicite Orange pour pouvoir capter la téléphonie dans la commune. « Nous avons eu près du terrain de foot une small cell Orange qui a coûté 15 000 € à Orange et nous n'avons jamais eu le résultat de cet essai. Il ne devait pas être concluant puisque non renouvelé », indique le maire, Richard Chamaret.
En 2018, Orange nous a annoncé que l'on pouvait avoir une vraie antenne réseau, sur le château d'eau ou un site de notre choix. »
« Nous avons proposé de l'implanter sur un terrain qui nous appartient au fond de la zone artisanale, derrière l'entreprise Dasras. »
Pas de réduction pour les abonnés
L'opérateur s'est engagé à informer les élus du suivi des opérations. « Mais quand nous demandons des informations, on nous répond que ça ne nous regarde pas.
Il est stipulé dans la convention que l'antenne devait être en service le 25 octobre 2019. Mais aujourd'hui, toujours rien. Ce n'est pas parce que nous sommes en zone rurale que nous ne pouvons pas avoir les mêmes services que les agglomérations. »
« Le prix de l'abonnement téléphonique est le même que pour les usagers desservis. Il y a à Méral 42 exploitants agricoles, des entreprises qui attendent avec impatience ce raccordement de cette antenne haute de 36 mètres qui a coûté 200 000 €. Tous les travaux ont été payés par Orange, la commune n'a pas déboursé un centime et a même perçu deux loyers annuels de 1 500 €. » Ce mât est seulement utilisé par l'opérateur Free qui paye un loyer à Orange.
Des parcelles invendables
« Quand quelqu'un visite un terrain dans le lotissement de Chantepie, les gens sortent leur téléphone et si ça ne capte pas, le terrain n'est pas réservé. Nous avons des parcelles invendables », déplore le maire qui a écrit à différents ministères, avec copie au préfet, au président du Département et aux parlementaires.
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