En ce milieu d'été, il n'est pas rare de voir des coquelicots, des bleuets ou de la camomille fleurir aux bords des champs de céréales.
En plus d'offrir un décor bucolique, ces plantes sauvages dites "messicoles" présentent bien des intérêts en termes de biodiversité.
Les plantes messicoles servent d'auxiliaires de culture, permettent de réguler les ravageurs et sont essentielles pour les pollinisateurs", explique Alban Baudoin, chargé d'études au Centre permanent d'initiatives pour l'environnement (CPIE) Mayenne Bas-Maine.
Une trentaine d'espèces en Mayenne
Depuis le mois d'avril et dans le cadre d'un plan national d'action mené par le conservatoire botanique de Brest, le professionnel fait l'inventaire des plantes messicoles en Mayenne.
"On les reconnaît selon deux critères : elles sont quasiment toujours associées à des cultures agricoles (blé, orge, colza...) et sont annuelles, c'est-à-dire qu'elles fabriquent des graines pour perdurer."
Si en Pays de la Loire, 130 plantes répondent aux critères messicoles, seule une trentaine d'espèces a été recensée en Mayenne. "Principalement dans le secteur de Vaiges et Saulges et du côté de Saint-Fraimbault-de-Prières, Champéon et Ambrières-les-Vallées."
Tous les habitants sont invités à participer à l'inventaire des plantes messicoles en Mayenne.
Sensibiliser les agriculteurs et le grand public
En effet, près de 60 % de ces plantes ont disparu ou sont menacées de disparition dans la région. "Notre objectif est de rencontrer des exploitants agricoles mais aussi le grand public pour les sensibiliser à leur conservation", détaille Alban Baudoin, qui aimerait à terme faire de la conservation de graines pour les espèces les plus menacées.
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