[caption id="attachment_35114611" align="alignnone" width="800"] Quelques membres du groupe Facebook “Nordiques du 53”. Lucinda Tranchard, deuxième en partant de la droite, espère que
la bande d’amis va encore s’étoffer. (©Courrier de la Mayenne)[/caption]
Ce jour-là, des aboiements émanent du terrain de football de Louverné (Mayenne). Près d’une dizaine de chiens, pour la plupart tenus en laisse, attendent impatiemment d’aller se promener aux côtés de leurs propriétaires. Parmi ces derniers, Lucinda Tranchard, une Louvernéenne de 25 ans.
Huskys, samoyèdes, malamutes…
En 2016, elle a créé le groupe Facebook 'Nordiques du 53'. "J’avais juste un husky à l’époque, se souvient-elle. Il s’appelle Inouk. Aujourd’hui, j’en ai deux de plus, Orkan, un autre mâle, et Effy, une chienne stérilisée. C’est une drogue : quand on en a un, on en veut d’autres. Et ces chiens ne sont pas faits pour vivre seuls." Outre les huskys, majoritaires en nombre, d’autres races sont représentées : samoyèdes, malamutes, shiba inu…
En réunissant plusieurs passionnés de chiens nordiques, Lucinda espérait surtout organiser des balades. Le groupe a grandi, et ils sont plus de 200, originaires de plusieurs départements, à partager des rendez-vous, des conseils sur le matériel, la nourriture… "Il y a aussi des professionnels, comme des éleveurs, des mushers (conducteurs de traîneaux tirés par des attelages de chiens), etc."
La traversée de la baie du Mont-Saint-Michel
Les chiens nordiques, indique Lucinda, "ont un instinct de chasse et n’ont pas de notion de territoire : c’est partout chez eux !" Il est important de les sortir, "sans ça, ils font des bêtises, ils fuguent… À la maison, ils sont calmes. Il n’est pas nécessaire d’avoir un grand terrain chez soi s’ils ont de l’activité en dehors."
Chaque dimanche, des promenades d’une dizaine de kilomètres sont ainsi organisées un peu partout en Mayenne. "En fonction de la météo, précise Lucinda. Quand il fait chaud, il ne faut pas que les chiens fassent trop d’exercice. En rando, on les attache et ils nous tirent." Sans oublier les courses d’orientation et le sport (trottinette, attelage, vélo…). Et des excursions plus lointaines, comme la fois où ils ont effectué la traversée de la baie du Mont-Saint-Michel.
"Faire du kart sur terre"
Un tel groupe de chiens peut impressionner certains promeneurs. "Il y a les intéressés, qui veulent les caresser, et puis d’autres qui ont peur, qui assimilent le husky au loup. On privilégie les endroits où on sait qu’on ne va pas trop déranger." Et puis les chiens restent attachés, imposant leur rythme à leurs propriétaires. À la fin, "ils sont KO, sourit la jeune femme, alors on se pose et on boit un coup entre nous".
Lucinda Tranchard ne compte pas s’arrêter à trois huskys : "On voudrait un attelage, pour faire du kart sur terre." Ni à 200 adhérents inscrits sur sa page : "On aimerait faire grossir le groupe. Une cinquantaine de personnes sont réellement actives, précise-t-elle. Rejoignez-nous, cela permet aussi de sociabiliser les chiens qui sont contents de jouer entre eux." Les propriétaires, eux, ont déjà prévu de se retrouver autour d’un bon barbecue cet été. Un groupe Facebook certes, mais surtout un groupe d’amis.
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