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ENTRETIEN. Joël Balandraud, président de Mayenne Tourisme : « L'impact est lourd mais j'ai un regain d'optimisme »

Actualités. Avec la hausse de cas de Covid et la Mayenne qui s’est retrouvée à la une de tous les médias, les prestataires touristiques affichent des taux de remplissage largement en baisse.

ENTRETIEN. Joël Balandraud, président de Mayenne Tourisme : « L'impact est lourd mais j'ai un regain d'optimisme »
Joël Balandraud est le président de Mayenne Tourisme.

Le tourisme est à la peine en Mayenne comme dans d'autres régions de France en raison de la crise du coronavirus. Les taux de remplissage ne sont pas au beau fixe. Le point avec Joël Balandraud, le président de Mayenne Tourisme.

Où en est la situation du tourisme en Mayenne ?
Il y a eu un effet très net de la surmédiatisation : des sites désertés, des gens qui ont annulé leur repas. Même des choses qui marchaient très fort, comme les camping-cars parce que département rural. A Sainte-Suzanne où ça marchait très fort depuis un an, le site a été déserté. C’est le jour et la nuit. En temps normal, il y a facilement dix à quinze camping-cars sur ce site. Là, hier, il n’y en avait qu’un. Clairement, partout où les gens ont pu annuler, ils ont annulé. Sur la fréquentation des camping-cars, c’est 90 % de baisse. Sur les sites, il y a beaucoup moins de gens à venir se promener. Nous n’avons pas encore les chiffres mais cette baisse se compte en dizaine de pourcents. L’impact est lourd pour les restaurateurs, les hôteliers, les gîtes d’accueil, partout où on peut réserver du jour au lendemain. Et c’est clairement la tendance sur le marché national. Les gens savent qu’ils vont partir mais ils se décident au dernier moment. Et en Mayenne, on est d’autant plus sur une destination courte. Les gens restent plutôt trois à quatre jours qu’une semaine.

Très peu de touristes dans les campings

Au sein de ce secteur, y a-t-il des structures plus touchées que d’autres ?
Le secteur est dans une situation très grave depuis début mars. Une structure est un peu moins touchée : les Gîtes de France. Ils s’en étaient mieux tirés avant parce que ce sont des habitats isolés et leurs réservations étaient très importantes pour l’été. Là, leur avantage, c’est qu’ils peuvent toujours jouer sur le fait qu’ils sont isolés.

Et dans les campings ?
Il y a eu très peu d’arrivées, mais il y a toujours un fonds. Nous avons notamment des travailleurs qui n’ont pas d’autres moyens pour se loger. Mais il y a très peu de touristes.

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« Il faudra penser à quelque chose pour se faire reconnaître »

Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?
Nous avons été sous la loupe. On a fait le dos rond. On sait qu’on est prêt à accueillir dans de bonnes conditions. Maintenant, j’ai un regain d’optimisme. Ça reflue. On voit qu’il n’y a pas plus d’hospitalisations, de gens en réanimation. Les chiffres sont rassurants. On espère que ce trou d’air va se calmer. Et puis, l’avantage, c’est qu’on aura été connu. Sur le moment, c’est difficile. Mais il faut voir comment on peut transformer, comment on peut communiquer derrière. Il y a une arrière saison, il y a un mois d’août. Pour l’instant, ce n’est pas le moment de vanter la destination touristique, cela ne servirait qu’à nous stigmatiser encore. Mais il faudra penser à quelque chose pour se faire reconnaître.

Il faut penser à réserver pour l'opération Miam

L’opération Miam a été lancée par le Département il y a quelques jours. Quelles sont pour l’instant les retombées ?
Ça marche plutôt pas mal. Il y a juste une chose : les visiteurs des sites départementaux pensent moins à réserver par avance. Ils y pensent plus pour les sites privés. Or, il faut réserver pour pouvoir bénéficier du bon pour le repas. C’est une bonne occasion si on veut soutenir un prestataire de la restauration. On va visiter un site touristique pour trois fois rien et on a le droit à un bon de 20 euros dans un resto. Le client est content et les restaurateurs aussi d’avoir des clients. En plus, ça fait des moments sympas. Et il reste des bons. Soutenez nos restaurateurs, c’est important. Pour les autres, on va trouver d’autres choses.

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