Proximité de Paris, taux de chômage très bas, les avantages de vivre en Mayenne sont nombreux. Les acteurs qui participent au développement du département expliquent pourquoi ils sont fiers d'être Mayennais.
Parti faire ses études à Rennes, Olivier Richefou est revenu en Mayenne « pour le travail ». Il n’a ensuite plus quitté le département pour en devenir aujourd’hui le président du Conseil départemental.
Pour lui, la Mayenne « a tellement d’atouts que c’est difficile de faire un choix ». Il retient toutefois trois points : sa sécurité et son calme, ses paysages et son patrimoine, et sa situation géographique.
« En Mayenne, on trouve une tranquillité qui est recherchée de plus en plus. Le département compte aussi des paysages et sites naturels préservés comme la rivière la Mayenne et son chemin de halage. Le patrimoine bâti dans les villages, les châteaux, les églises, les lavoirs, est bien entretenu. Et on a la chance d’être à 1h10 de Paris. En Mayenne, on vit dans une harmonie propice au développement des activités économiques. »
Une grande diversité de produits
De beaux endroits et une terre riche, fertile. « Elle offre une grande diversité de produits, et est extraordinaire pour l’élevage », souligne Didier Peschard. Le chef qui avait organisé le pique-nique géant le 14 juillet 2016, jeune retraité, est un ambassadeur de cette terre qui l’a adopté il y a 40 ans.
« Les Mayennais travaillent formidablement bien, ils sont bourrés de talents, mais ils ne veulent pas que ça se sache et c’est dommage. Ils ont peur de s’afficher, de se mettre en valeur, alors qu’ils méritent davantage de reconnaissance. La Mayenne doit se retrousser les manches, y croire, se faire confiance et revendiquer son identité avec fierté. »
Des distinctions nationales à plusieurs reprises
Gilles Rebuffé, qui gère sa boucherie-charcuterie à Ambrières-les-Vallées, fait aussi rayonner la Mayenne. Cinq de ses apprentis ont reçu une distinction nationale. « Quand on reçoit deux fois la distinction en dix ans, on peut se dire que la première fois c’est de la chance mais la deuxième, on se rend compte qu’il y a un réel savoir-faire reconnu au niveau national. En concours, la Mayenne est reconnue et les gens savent d’où l’on vient et notre niveau. »
« Le patrimoine végétal et la qualité de la terre », voilà ce qui a poussé Éric Bordelet à revenir sur ses terres mayennaises en 1992. Cet ancien sommelier parisien a installé son domaine cidricole au château de Hauteville à Charchigné. Un lieu d’exception d’où sortent 130 000 bouteilles par an, vendues dans le monde entier.
« J’exporte 70 % de la production », explique le professionnel qui ne quitterait le département pour rien au monde. « On est au carrefour du terroir normand et du Maine, cela offre une belle palette de produits. »
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Des activités et des châteaux
La gérante du parc d’activités Le Bois, à Forcé, défend aussi son département. « Cela fait plus de 20 ans que je suis arrivée en Mayenne, un département vert, où il y a de la place. Les gens sont sérieux, aiment leur département et font attention aux autres. C’est un poumon vert où il fait bon respirer, et c’est cela que l’on met en avant au Bois. Le procès fait aujourd’hui à la Mayenne est injuste. On n’a que des petites villes où il fait bon vivre. »
Arrivée avec son mari de Normandie en 2007, Roxanne Matton a elle entrepris la restauration du château de Hauterives, à Argentré.
« Ici, les toitures en ardoise ont quelque chose de chaleureux. Le paysage est calme et serein en Mayenne. Quand nous avons rouvert le château après le déconfinement, les gens sont venus car ils avaient besoin de sortir. Ils nous ont dit que l’endroit était magnifique mais méconnu. La Mayenne, c’est aussi ça : l’extase de la découverte de trésors cachés. Il y a de très beaux endroits que même les Mayennais ne connaissent pas. »
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