Jeudi 30 juillet 2020, une femme de 41 ans comparaissait devant le tribunal de Laval pour des faits de violence sur son conjoint et sa belle-fille de 15 ans.
Les faits de violence sur conjoint remontent au 19 juin dernier. En soirée, vers 23h, les gendarmes sont appelés à Louverné alors qu'une femme, fortement alcoolisée, vient de s'en prendre physiquement à l'homme avec qui elle vit depuis six ans. Le président du tribunal évoque "des crachats, des griffures" mais également "un coup porté au visage avec un verre, qui a généré une plaie au crane".
En apprenant le souhait de rompre de son compagnon, elle avoue devant le tribunal avoir "péter un câble". Une colère amplifiée par l’alcool. Le test d'alcoolémie révélera un taux de 1,76g d'alcool par litre de sang.
Une consommation "quotidienne", reconnait la prévenue, qui ne se considère pas pour autant comme alcoolique. "C'est juste un apéritif en rentrant du travail pour échapper aux sujets qui pèsent sur le moral. Mais l'alcool a pris le dessus, comme souvent", explique-t-elle à la barre.
"Je ne pense pas que je m'acharne sur elle"
En effet, ce n'est pas la première fois que les gendarmes sont appelés à leur domicile.
Ce jeudi 30 juillet, elle était également jugée pour des faits de violence sur sa belle-fille, âgée de 15 ans, exercés entre décembre 2019 et janvier 2020. Insultes, claques... la femme aurait aussi poussé l'adolescente dans les escaliers entrainant une entorse à la cheville.
Pour se défendre, la prévenue évoque "la crise d'adolescence de sa belle-fille". "On a du mal à se parler. Je ne pense pas que je m'acharne sur elle", explique-t-elle lorsque le président parle de l'éducation des deux autres enfants du couple.
"Elle ne prend pas conscience de la gravité de ses actes"
"Elle émet des regrets mais minimise les faits et ne prend pas conscience de la répercussion que ses actes peuvent avoir sur les enfants", souligne la procureure, qui requiert une peine de quatre mois de prison avec sursis.
Dans sa plaidoirie, l'avocat de la défense évoque des dettes "comme sujet de tension au sein du couple", mais également, "les problèmes d'alcoolisme" de la mère de la prévenue.
Cette dernière sera finalement condamnée par le tribunal à une peine de quatre mois de prison avec un sursis probatoire de 18 mois, une obligation de soin et une indemnisation des victimes à hauteur de 900 € pour le préjudice moral.
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