Économie et gestion de l’eau. Tels sont les maîtres-mots du métier de Vincent Deshaies. L’homme d’une cinquantaine d’années gère toute la partie arrosage de la ville de Laval depuis plus de quinze ans. « Le métier a beaucoup évolué depuis mes débuts, explique Vincent. Aujourd’hui, on est dans une économie constante de l’eau. »
Centralisation
Pour ce faire, le fontainier qui occupe également la profession de jardinier suit quotidiennement l’évolution de la météo : « On suit Météo France avec tous les taux de précipitations, de l’ensoleillement mais aussi le taux d’évaporation. » Il ajoute : « C’est fini le temps où l’on balançait de l’eau à tout va. Maintenant tout est scruté. »
Car la ville de Laval est totalement centralisée.
« Ça a bien évolué. Même si je vais encore sur le terrain, il y a moins de déplacements donc on n’utilise également moins de carburant », explique celui qui a passé une formation en floriculture.
L’arrosage se fait automatiquement la nuit. Depuis son ordinateur, Vincent gère tout le système.
« On a un logiciel extrêmement poussé en fonction des besoins. », glisse Thierry Blanchard, responsable du service espace vert de la ville. « Mais toujours dans un contexte d’économie de l’eau, précise-t-il. On dit aux particuliers de faire attention dans la gestion de cette ressource donc c’est à nous également de faire attention. Il y a une recherche constante. On nous demande tellement d’économie. Vincent se doit de suivre chaque évolution. »
En cas de pluie, l’arrosage automatique s’arrête grâce à un pluviomètre électrique. Parfois, l’eau de certains arrosages automatiques va sur la voirie mais rien à faire face à cela. « Cela peut arriver sur les ronds-points », reconnaît Vincent. « L’arrosage ne peut pas prendre la forme de celui-ci mais globalement, tout est fait pour éviter au maximum cette perte. »
Faire face au vandalisme
Si l’arrosage automatique est en place depuis une dizaine d’années, Vincent Deshaies est toujours présent sur le terrain. Et pour cause, outre les petits problèmes techniques, le vandalisme a largement augmenté sur la ville de Laval. « C’est de la bêtise humaine, c’est gratuit et vraiment agaçant, regrette l’agent de la ville. Ce vandalisme provoque parfois le dérèglement de certaines buses qui en plus de ça peuvent provoquer un gâchis d’eau. »
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En plus des massifs de fleurs, des jets d’eau ou encore des jardineries, Vincent Deshaies gère les terrains sportifs de Laval dont celui de Francis-Le Basser. « Une étude a été réalisée pour récupérer l’eau des tribunes du stade. Cette eau sera ensuite utilisée pour l’arrosage automatique. »
Des échanges avec le Stade lavallois
Pour l’heure, aucune date de lancement du projet n’a été donnée mais cette nouveauté marquerait une avancée dans la gestion de l’eau. « On échange beaucoup avec le Stade lavallois. Il y a un certain niveau d’exigence de leur part mais tout en restant cohérent. S’ils demandent une quantité d’eau aberrante pour arroser le terrain, on a le droit de refuser, reconnaît Thierry Blanchard. Aucun club n’a de toute façon la main sur l’arrosage. »
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