Il y a près d’un an, l’imprimerie solidaire de Martigné-sur-Mayenne, qui emploie 60 personnes, dont une quarantaine en situation de handicap, avait sollicité une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Laval.
Non pas que l’entreprise, qui appartient au groupe Valpaco, se trouve dans le rouge financièrement mais en raison d’un litige avec d’anciens salariés.
Condamné à verser 700 000 € de dommages et intérêts
« En avril 2016, nous avons racheté l’entreprise Graphi Centre à Fougères avec la volonté d’y installer l’Imprimerie solidaire », nous expliquait, en octobre dernier, Jean Valli, président du groupe Valpaco.
Un déménagement qui ne pourra finalement avoir lieu. Valpaco demande alors aux douze salariés de Fougères de venir travailler à Martigné-sur-Mayenne. Si quatre acceptent, les huit autres refusent. Licenciés, ils saisissent les Prud’hommes et obtiennent que l’entreprise leur verse 700 000 € de dommages et intérêts, en plus des 200 000 € déjà perçus.
Un accord trouvé avec les huit anciens salariés
Une condamnation que l’Imprimerie solidaire conteste. « Elle met en péril l’entreprise, qui réalise un chiffre d’affaires de 2,4 millions d’euros », notait à l’époque Jean Valli, qui avait sollicité un plan de sauvegarde, « seule solution pour ne pas payer ».
Finalement, un accord vient d’être trouvé avec les huit anciens salariés.
« Nous devrions sortir du plan de sauvegarde fin septembre », annonce Jean Valli, qui souligne également « qu’aucun plan de licenciement n’est prévu au sein de l’imprimerie malgré la baisse d’activité liée à la crise sanitaire ».
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