Sébastien Cartier, entraîneur de l’US Laval, entame sa septième saison sur le banc du club mayennais, samedi 12 septembre à 20h face à l'Elan Souémontain Montgaillardais Sarrazietois. « Content de redémarrer après une longue coupure », il s’attend à une saison compliquée entre situation sanitaire et longs déplacements.
À quelques jours de la reprise, comment imaginez-vous la saison ?
Il y a beaucoup d’interrogations. À la fin d’une préparation, on n’est jamais vraiment prêt. Mais j’ai aussi le sentiment qu’elle peut devenir difficile à vivre. On voit que si un sportif est touché, l’équipe peut être arrêtée. Il va y avoir pas mal de reports. On se prépare à ce que ce soit particulier. Le football a un protocole en cas de test positif, pas le basket. On nous pose des questions auxquelles on n’a pas de réponse.
« On a tous hâte de reprendre »
Y a-t-il quand même une impatience de retrouver la compétition ?
On a tous hâte de reprendre, surtout devant notre public. Les huis clos n’ont pas la même saveur. Les joueurs aiment bien jouer devant du monde. C’est aussi important pour les finances des clubs. Cette envie l’emporte sur le fait de ne pas savoir comment va se passer la saison. Il faudra s’adapter.
La préparation se termine avec quatre défaites et deux victoires, quel bilan en tirez-vous ?
En préparation, on ne joue pas le résultat. J’ai vu mon équipe monter en régime sur les derniers matchs. Je vois le potentiel de l’équipe. L’année où nous disputons les play-off (2019), la préparation se finit avec une victoire et six défaites. Les compteurs sont remis à zéro. Samedi, on va rentrer dans le vif du sujet. Ce que l’on produira pourra amener de la confiance.
"En préparation, on ne joue pas le résultat"
L’équipe a changé de poule, désormais rattachée au Sud-Ouest…
C’est un peu plus compliqué, on va découvrir de nouveaux joueurs. Il faudra s’adapter à ce basket, différent de celui proposé dans l’ancienne poule. C’est toujours intéressant de changer la routine des joueurs.
Faudra-t-il gérer particulièrement les longs déplacements ?
Sept heures de route, ce n’est pas simple pour être compétitif. Encore plus pour des joueurs de grandes tailles dans un minibus. Il faudra une gestion mentale et de la fatigue pour être performant. Ce sera aussi le cas pour les autres équipes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.