"Méprisés", "exploités", "démoralisés", "exténués", "stressés" ! Près de trente salariés de Biolaris manifestent devant le siège, avenue Robert-Buron à Laval (Mayenne). Ils viennent des différents sites mayennais et aux alentours : Laval, Craon, Ernée, Château-Gontier et Sablé-sur-Sarthe.
"On était déjà à bout avant la crise sanitaire. Ce n'est que la goutte qui a fait déborder le vase. On est à flux tendu tout le temps et dans toutes les catégories professionnelles", décrit la déléguée du personnel.
"On ne peut pas effectuer un travail de qualité"
"On ne peut pas effectuer un travail de qualité. Ça se répercute sur les patients qui deviennent de plus en plus virulents", s'agacent des employées du site de Château-Gontier.
Les demandes sont claires : une augmentation des salaires, plus de personnels et une prime identique pour tous.
"Il n'y a aucun dialogue social avec la direction. L'humain, ils ne connaissent pas chez Biolaris. Les gens sont poussés à bout", reprend la déléguée du personnel.
Les employées de Château-Gontier, site qui fonctionne en continu, deviennent polyvalentes : "On est à la fois secrétaire, technicienne et biologiste. On passe autant beaucoup de temps à former des gens qui ne sont pas conservés quelques mois plus tard."
Les heures supplémentaires imposées posent problème. "Le délai de prévenance, sept jours ouvrés, n'est jamais respecté. Si on refuse des heures supplémentaires prévenues au dernier moment, on nous met la pression. Toujours à l'oral, en menaçant d'un blâme ou d'un avertissement."
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