Prince Mendy, 25 ans, est un titulaire inamovible du Stade lavallois. Leader sur le terrain par sa présence athlétique et ses relances propres, le défenseur central l'est aussi dans le vestiaire. Il a été désigné capitaine à Cholet (1-1) en l'absence d'Alliou Dembélé.
L'ancien de Quevilly-Rouen Métropole, où il a évolué trois saisons, retrouve ses anciens partenaires, vendredi 25 septembre 2020, au stade Robert-Diochon pour confirmer une semaine bien commencée par une victoire contre Annecy (2-1).
QRM est-il un club qui vous a marqué ?
J'y ai signé mon premier contrat professionnel à 22 ans (en 2017). C'était un peu un accomplissement. J'ai peu joué la première saison puis beaucoup plus ensuite (54 matchs). Je pense avoir laissé une bonne image de moi.
Premier contrat professionnel
Aviez-vous repéré cette date ?
Dès que le calendrier est sorti, j'ai coché la date du match contre mon ancien club. Je suis retourné les voir il y a peu, je leur ai donné rendez-vous le 25 septembre.
Votre première année a été difficile...
J'arrivais de Marseille-Consolat où on était passé proche de la montée. Je n'avais pas fait de préparation et j'ai commencé directement. Le coach (ndr : Emmanuel Da Costa, désormais au SC Lyon) me trouvait fatigué. J'ai continué à travailler. Je pense que je méritais de jouer plus (sept matchs dont les cinq premiers).
Dans quel état d'esprit abordez-vous ce match ?
Avec la ferme intention de gagner. On n'a pas le temps pour s'amuser. Si je veux voir mes amis ou ma famille, je prends ma voiture pour y aller. Je vais à Quevilly pour prendre trois points et rentrer chez moi. Si je dois marquer, je célébrerai avec mes coéquipiers.
Pourquoi êtes-vous parti ?
Je ne voulais pas rester à QRM. Je voulais évoluer en Ligue 2. J'ai eu des contacts mais les clubs ont attendu. C'était impossible d'attendre fin août, début septembre. J'ai un enfant, je ne pouvais pas prendre ce risque. Laval est venu avec son projet. Je veux retrouver la L2. C'est un bon choix.
« Je transmets mon envie »
Comment est l'ambiance lors des matchs de QRM ?
C'est un peu un cimetière. Il y a peu de soutien. Les gens viennent en spectateurs et non en supporteurs. Il y a plus de monde pour le FC Rouen qui évolue une division en dessous. Je trouve ça dommage. Je vois la différence avec Le Basser. Si nos supporteurs viennent, ils feront plus de bruit. Face à Annecy, ils nous ont donné de la force pour reprendre l'avantage.
Vous êtes déjà un des leaders du Stade lavallois...
Je n'aime pas suivre. Je prends mes responsabilités. Je me bats à chaque ballon, je transmets mon envie. Cela passe aussi par beaucoup de discussions. J'ai besoin de parler pour me mettre dedans. Si un jour je ne parle pas sur un match, c'est que je ne suis pas dedans. Il faut aussi un état d'esprit irréprochable et montrer l'exemple. Les leaders ne peuvent pas lâcher.
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