Contrairement aux autres piscines, celle de Gorron n'a jamais rouvert après le confinement. Des fissures découvertes en début d'année avaient révélé d'importants problèmes structurels et avait contraint l'intercommunalité à fermer le site.
Pendant une opération de maintenance, nous avons observé que les fissures s'aggravaient sur le carrelage autour du bassin. En descendant dans le vide sanitaire, nous nous sommes rendu compte qu'une poutrelle était désaxée », rappelle Emmanuel Javaux, directeur des services techniques.
Un bâtiment ancien et des infiltration d'eau
Des dégâts causés par des infiltrations d'eau, ajouté au chlore qui abîme le béton. « Il faut aussi rappeler que le bâtiment a été construit il y a 45 ans », souligne Guy Ménard, élu en charge des travaux à la communauté de communes.
Une pré-étude a été menée au mois de juin. Les conclusions ont été présentées lors du dernier conseil communautaire, mercredi 16 septembre. « Ce diagnostic fait apparaître des chantiers prioritaires : le renforcement de la structure en béton par endroits, l'amélioration de l'étanchéité ou encore le remplacement des plages autour du bassin », poursuit Guy Ménard. Certaines canalisations devront aussi être remplacées.
Des nouveaux équipements ludiques ?
Ces travaux sont l'occasion de réfléchir à la modernisation de la structure.
Est-ce qu'on se limite à remettre l'équipement en état ou on en profite pour apporter d'autres services, ludiques notamment ?, interroge Emmanuel Javaux.
Une question à laquelle un comité de pilotage, composé de représentants et utilisateurs de la piscine, répondra lors d'une réunion à la fin du mois de septembre.
Création d'un comité de pilotage
« Nous allons discuter des réparations prioritaires et aborder les questions d'économie d'énergie, d'éclairage ou du toit ouvrant, qui a aggravé la situation. Et bien sûr parler de l'attractivité du lieu en listant les attentes des usagers, détaille Guy Ménard. Ensuite seulement nous procéderons aux appels d'offres et à l'instauration d'un calendrier. »
Des travaux qui seront longs à mettre en œuvre.
« Même si le problème est moins grave que prévu, ce n'est pas simple de remettre en état un équipement ancien », assure Guy Ménard.
Quant au coût, il pourrait avoisiner les 400 000 € pour les travaux prioritaires. Un dossier de demande de subventions a déjà été déposé à la DSIL (dotation de soutien à l'investissement local ).
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