Dans le box des accusés, ce jeudi 24 septembre 2020, un homme déjà connu du tribunal de Laval. En effet, à 40 ans, il cumule pas moins de dix-sept mentions à son casier judiciaire pour des faits de vol, infraction routière ou encore escroquerie.
Mais c'est pour une toute autre affaire qu'il était jugé ce jeudi.
Le 17 juin 2017, alors qu'il purge une peine à la maison d'arrêt de Laval et qu'il bénéficie d'une permission de sortie, le détenu décide de ne pas revenir à la prison le soir venu. « J'ai été secoué par le décès de mon père, j'ai paniqué », se justifie le prévenu à la barre.
Vous avez eu quand même assez de sang froid pour vous cacher pendant plus de deux ans », souligne la présidente du tribunal.
Interpellé sous un faux nom
En effet, l'homme sera interpellé en Ille-et-Vilaine le 21 février 2020, soit deux ans et demi plus tard, chez sa nouvelle compagne, a qui il avait donné un faux nom.
Un stratagème dont l'accusé est coutumier.
« Lorsque vous ne savez pas où aller, vous séduisez des femmes afin qu'elles vous hébergent. Puis vous repartez en soustrayant tout ce que vous trouvez : carte bancaire, argent liquide... Vous leur donnez une fausse identité afin qu'elles ne vous retrouvent pas », détaille la présidente du tribunal en citant une affaire datant de 2014.
Maintien en détention
« Le nombre de mentions présentes sur votre casier judiciaire montre que vous ne prenez pas la mesure de vos condamnations », souligne la procureure, qui requiert quatre mois de prison ferme pour cette évasion, à purger après son actuelle peine qui doit s'achever en octobre 2020.
Malgré la demande de l'accusé à bénéficier d'un aménagement de peine après sa sortie, il a été condamné par le tribunal de Laval à quatre mois de prison ferme, auxquels s'ajoutent quatre mois pour une autre affaire de vol et escroquerie, également jugée ce jeudi 24 septembre.
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