A Juvigné, Amélie Bruand a accueilli participants et visiteurs dans son refuse LPO (Ligue de protection des oiseaux).
En 2011, des passionnés de nature et d'oiseaux se sont réunis à l'initiative de Jean-Paul Helbert de Montigné-le-Brillant. Au fil des ans, un groupe s'est formé et, Jean Degand, coordinateur départemental des refuges LPO de la Mayenne indique :
Echanger et apprendre des autres
Des réunions annuelles se déroulent dans la commune de résidence d'un propriétaire de refuge pour « échanger et apprendre des autres pour améliorer son propre refuge ».
Dans un refuge LPO, il ne faut pas s'attendre à voir beaucoup d'oiseaux réunis au même endroit comme dans une volière.
Seule une plaque posée sur l'un des bâtiments d'Amélie indique le refuge.
Nichoirs, arbres à insectes, ruches
Mais le visiteur s'aperçoit assez vite de la présence de nichoirs, d'arbres à insectes, de ruches, de plantations diverses mais aussi de jolis potagers en carré ou encore des tas de bois ou muret de pierres.
Les oiseaux trouvent tout ce qu'il leur faut dans une atmosphère douillette et accueillante.
Préserver l'environnement
Amélie est motivée par, "la préservation de l'environnement".
Dès son installation à Juvigné, elle commence par planter une haie champêtre sur 458 m composée de,
Au printemps 2014, Amélie s'attelle à la mise en place d'un mini-taillis de 2 000 m2 comprenant 200 plants avec des arbres de haut jet, du bourrage comme du houx, des prunelliers ou néfliers, ainsi que 12 arbres fruitiers.
Les années suivantes, 54 arbustes mellifères (rhododendron, abélia...), 83 plantes vivaces mellifères ainsi que 20 rosiers et 20 lavandes viennent compléter l'ensemble.
Pays de cocagne pour les oiseaux
La jeune femme n'installe ensuite pas moins de 3 hôtels à insectes, 28 nichoirs, 2 refuges pour hérissons, 4 refuges pour chauves-souris et végétalise des murs. Un véritable pays de cocagne pour les oiseaux de toutes sortes.
Cette jeune passionnée de nature a pu observer des,
Elle a également installé des ruches où les abeilles trouvent de quoi butiner aux alentours immédiats.
Malgré toutes ces activités et sa profession de podologue pour bovins, Amélie trouve encore le temps de s'investir dans la vie communale puisqu'elle y est pompier volontaire depuis plusieurs années.
Ne pas utiliser de pesticides
Les refuges comme ceux d'Amélie, sont divers. À leur tête, en effet des propriétaires privés avec maison et terrain, mais aussi des citadins "avec un simple balcon !", ou encore « des associations comme l'association des Abeilles mayennaises depuis 2020 ou des établissements dont deux nouveaux avec le collège Jules Renard à Laval et le collège des 7 fontaines à Andouillé ».
Pour devenir refuge LPO, il faut, avant tout, s'engager à respecter une charte consistant à,
Il s'agit cependant d'un simple engagement moral :
Chacun organise son refuge comme il le souhaite. Ce peut être avec l'installation,
S'il n'y a pas d'association de refuges LPO, Mayenne Nature Environnement, "détache quelqu'un pour coordonner les rencontres LPO".
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