« Les refuges n’ont pas la place pour recueillir tous les animaux abandonnés ou maltraités. » Voilà ce qui a poussé, il y a quelques années, Marie-Blandine Pierson, habitante du Nord-Mayenne, à ouvrir sa maison à des animaux en attente d’adoption.
« J’ai pris contact avec des associations proches de chez moi. Je me suis occupée d’une vingtaine de chats et de trois chiens », confie la retraitée qui leur dédie une pièce de sa maison à Soucé.
A 76 ans, Marie-Blandine veut lever le pied
Deux chats partagent également son quotidien. Mais à 76 ans, Marie-Blandine a décidé de lever le pied. « Il faut de l’énergie pour s’occuper de tout ce petit monde », sourit-elle.
Une activité bénévole qui a pris de l'ampleur en Mayenne cette année
Parmi les refuges qui font appel à ces familles d’accueil provisoire, la SPA de la Mayenne. «Mais exclusivement pour les chats », précise Jean-Pierre Morin, coprésident. Une activité bénévole qui a pris de l’ampleur cette année. « Nous sommes passés de cinq à une vingtaine de familles. »
Une solution pour la Société protectrice des animaux face à l’augmentation du nombre de chats recueillis.
Des contrats de deux à trois mois
Mais devenir famille d’accueil ne s’improvise pas. « La famille s’engage pour une durée de deux à trois mois », détaille Jean-Pierre Morin qui procède en amont à un entretien pour connaître les conditions d’hébergement.
Lorsqu’ils arrivent, les chatons sont âgés d’environ quatre semaines. « Idéalement, on les place avec leur mère, poursuit Jean-Pierre Morin. On demande aux familles de ne pas les sortir. Et si elles ont déjà un animal, on demande que les vaccins et les tests pour le sida soient à jour. »
Besoin de nouvelles familles au printemps
Mais le rôle de la famille ne s’arrête pas là. « La famille gère les rendez-vous chez le vétérinaire : vaccination, identification et stérilisation. Bien sûr, les frais sont pris en charge par la SPA, explique Jean-Pierre Morin. L’objectif c’est aussi que la famille trouve des adoptants. Si ce n’est pas le cas, elle nous ramène l’animal à la fin du contrat. »
Et si les besoins sont moins importants en hiver, la SPA s’attend à une nouvelle vague d’arrivées en début d’année. « Nous aurons besoin de familles d’accueil vers avril mai », estime le coprésident. D’ici là, la SPA espère trouver un maximum d’adoptants pour libérer des places au refuge.
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