Renée Malaud est une pétillante retraitée, installée dans la campagne de Jublains, avec son compagnon. Cela fait plus de 30 ans qu’elle écrit pour se libérer des sujets qui la hantent. Dans son premier livre, Herbes nomades, elle retrace sa vie riche, « en dehors des schémas traditionnels ».
Renée Malaud, fille de paysans, est venue au monde en mai 1953. Troisième d’une fratrie de cinq enfants, trois filles et deux garçons, elle rencontre son futur mari très tôt. Trop tôt… « 19 ans, je suis enceinte… Le rideau tombe… Le monde s’écroule autour de moi. J’ai envie de découvrir la vie, de m’amuser. Un être en moi est désespéré, appelle… », écrit l’auteure.
Paysanne pendant 25 ans, Renée Malaud a ensuite exercé comme cuisinière dans la ferme-auberge théâtre du Maine-et-Loire qu’elle gérait avec son mari. « Après douze ans à travailler 70 heures par semaine et à préparer 7 000 repas par an, j’ai tout plaqué. La ferme et mon mari. J’avais l’impression de vivre ma vie à l’envers. Une vie de labeur. »
Partie pour changer de vie
Pour se reconstruire et changer de vie, soutenue par ses trois enfants, cette femme libérée est partie pour quatre mois en Amérique du Sud. « Et j’y suis restée quatre ans », explique-t-elle simplement.
« Je me suis formée à la sophrologie à l’âge de 50 ans. J’ai beaucoup exercé en Amérique du Sud mais peu en France. Là-bas, les gens ont un lien intime à la nature. Ils ont un lien intergénérationnel très important, et donc une vision large de la vie. » De son voyage, elle a tiré de nombreux enseignements.
Passionnée de jardinage
Partie seule avec son sac à dos, Renée Malaud a rejoint l’équipe bolivienne de l’association des Fours solaires. « Je les ai accompagnés comme observatrice pendant un moment mais j’ai vite vu que l’humanitaire n’était pas mon truc. » Amazonie, Bolivie, Pérou, l’auteure a voyagé avant tout à la rencontre de la population. « J’aime comprendre les gens et ce qui se passe entre eux. »
Passionnée de jardinage, la Diablinthe a beaucoup étudié les plantes sacrées en Amérique du Sud, et anime régulièrement des mandalas végétaux, comme à la fête de la Terre à Fontaine-Daniel par exemple. Herbes nomades est aussi parsemée des bonnes recettes de la cuisinière.
« Ce qui m’anime le plus dans la vie, c’est la joie, la beauté, le sentiment de gratitude pour tout ce qui nous est offert de vivre », confie Renée Malaud.
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