Celle-ci pourrait, selon le souhait de l'agence régionale de santé (ARS), être transférée à Cossé-le-Vivien où l'état actuel de l'Ehpad nécessite une nouvelle construction.
Pour défendre le site de Méral, un collectif vient d'être créé. Il est composé de membres du conseil d'administration, du conseil de vie, de membres du personnel.
« Le projet architectural lancé il y a quelques années par l'ancienne directrice Mme Moreau avec une implication importante du personnel est en péril. Les frais d'études et d'architecte d'un montant de
238 000 euros ont été dépensés et le permis de construire a pourtant été accepté », déclare Gérard Davenel, qui est membre du collectif de défense. Pourquoi donc remettre en cause ce projet soutenu en son temps par le président du Conseil général Jean Arthuis. « Le projet est viable sur la base de 60 euros de prix journée », avait précisé le président du Conseil général qui s'est entretenu avec le maire de Méral sur le sujet.
Les membres du collectif ne sont pas contre le principe d'une fusion des deux Ehpad sous la condition de maintenir le site de Méral en reprenant le projet initial. Ils s'insurgent sur la volonté de l'ARS de ramener le nombre de lits à 110 lits sur un seul site (Cossé) dans le but unique de rationaliser les coûts et ce sans aucune réaction des élus du Conseil général. A ce jour, le cumul des lits entre Cossé et Méral est de
143 lits soit 66 à Méral et 77 à Cossé. « Sur les quinze dernières années, le taux d'occupation des deux Ehpad cumulé est de 98 %, les 143 lits actuels sont donc pleinement justifiés », disent les membres du collectif. Pour eux, la suppression de 33 lits avec la caution des élus favoriserait les établissements privés à but lucratif avec des prix de séjour supérieurs en moyenne à 700 euros par mois.
Le collectif porte sa demande sur six points principaux : le maintien du site à Méral avec la reprise du projet architectural en fonction de ce qui pourrait être mutualisé avec le site de Cossé, la constitution de groupes de réflexions entre les salariés des deux Ehpad, le maintien des 66 lits à Méral, le maintien de la cuisine sur place et non en liaison froide, le maintien en équivalent temps plein de 40 emplois sur le site de Méral, et que la mutualisation des moyens ne mette pas en difficulté l'ensemble des commerces de Méral. « A titre d'exemple, la boulangerie de Méral dégage un chiffre d'affaires entre 7 000 à 8 000 euros par an grâce à l'Ehpad de Méral », dit un des membres du collectif, qui va déposer chez les commerçants une pétition pour sensibiliser tous les habitants de la commune. Les contacts du collectif : andre.leroyer@free.fr, danielfourre@orange.fr, alainguiouillier@orange.fr, albert.garot@wanadoo.fr, ravenelgerard@free.fr
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