Depuis quelques années, les haies suscitent l’intérêt. Brise-vent, barrages à l’érosion, réservoirs de biodiversité… Désormais celles-ci sont répertoriées et font l’objet de subventions départementales pour leur plantation mais aussi de sanctions financières en cas d’arrachage sauvage.
Étude du terrain sur place
Ainsi, Serge et Nicolas Foubert, producteurs de porcs et volailles Label rouge à Contest, ont contacté le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) afin d’étudier les solutions possibles à la réunion de deux petits champs séparés par une haie.
Chargé d’étude pour le CPIE, Alban Baudoin a pris ce dossier en main et s’est déplacé sur site.
70 ans au moins
Présente également, la vice-présidente à la transition écologique de la communauté de communes, Clémence Rondeau, souligne : « Les haies, c’est d’utilité publique. Ça fait partie de notre patrimoine. C’est un véritable enjeu pour lequel nous allons prochainement créer une commission Bocage. » Elle était accompagnée par le maire de Contest, Daniel Montaufray, ancien agriculteur.
Ainsi, l’étude du terrain révèle une belle haie arborée de 167 mètres linéaires et d’au moins 70 ans d’âge qui sera recyclée en bois de chauffage. La nouvelle haie sera replantée aussitôt à longueur égale et aux abords du nouveau champ.
Utilité des haies
Situation, prise au vent, écoulement des eaux, plusieurs paramètres sont pris en compte afin de planter une haie correspondant au meilleur emplacement environnemental ainsi qu’à l’utilité que lui souhaite son propriétaire. Néanmoins une douzaine d’années seront nécessaires avant que la nouvelle haie ne soit pleinement fonctionnelle.
Serge Foubert, agriculteur depuis la fin des années 80, se souvient encore d’un temps où on coupait tout sans se soucier de quoi que ce soit.
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