En 1999, lors du dernier arrêt du Tour de France à Laval (Mayenne), François d’Aubert était maire depuis quatre ans.
Il se souvient : « On avait ramé pour être ville étape. C’était un épisode formidable. On l’avait fait car on aimait le vélo, on voulait un vélodrome et le niveau en Mayenne était très bon. Pierre Renaudin, adjoint au sport, s’était donné du mal. Ça avait coûté cher. Sans certitudes, je me souviens d’un chiffre comme 700 000 francs pour être ville arrivée puis départ le lendemain (ndr : Nantes-Laval puis Laval-Blois). Les retombées sont importantes mais pas immédiates. C’est de l’argent bien placé. Même si on parlait de Laval parmi plus de vingt villes étapes, on en parlait. On voulait montrer un Laval attrayant. Il y avait eu des vues d’hélicoptères magnifiques.
"Ça enchantait les services municipaux"
Les aménagements avaient été monumentaux. On avait dû enlever des terre-pleins, des séparations entre deux routes, des réverbères… Ça enchantait les services municipaux. Cette période a apporté beaucoup d’enthousiasme à toutes les équipes qui montaient l’opération.
Certains commerces étaient un peu déçus. Il y avait moins d’hôtels que maintenant. Des gens avaient dormi jusqu’à Fougères ou Rennes. Une organisation comme celle-ci demande des capacités gigantesques.
Un virage dangereux et spectaculaire
Les coureurs descendaient la rue du général de Gaulle avant un virage à angle droit pour prendre la rue de Nantes à l’envers. C’était dangereux et spectaculaire. Je me souviens qu’un éleveur mayennais avait offert un cheval au vainqueur (Tom Steels).
Il avait été question que le Tour revienne. On avait eu un dîner avec Christian Prudhomme en 2006 ou 2007 pour qu’il revienne deux ou trois ans plus tard. Peut-être que je viendrai en 2021. »
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