Alors que les conditions météo sont difficiles, Maxime Sorel, skipper du V&B-Mayenne, mène toujours la flotte du Vendée Globe, après trois jours de course.
« La mer croise dans tous les sens. Le bateau tape fort. J’ai mal pour lui, explique-t-il. Il est temps que ça s’arrête. J’ai eu un petit coup de mou cette nuit mais ça va mieux maintenant. J’arrive à m’alimenter et à dormir par tranche de 30 minutes. J’ai quelques soucis techniques avec un problème d’aérien et donc de pilote automatique. J’ai aussi ma bannette qui supportait les sacs à voile au matossage qui a lâché. Je vais essayer de bricoler quand la vie se calmera à bord. »
"Je pourrais dire que j'ai été en tête du Vendée Globe"
Dans une vidéo à bord, il se félicite d'être en tête. "Je pourrais dire que j'ai été en tête du Vendée Globe une dizaine d'heures. C'est coché, c'est cool."
https://twitter.com/vandb_mayenne/status/1326484664547225600
En proie à une fragilisation de son mât, le Segréen Fabrice Amedeo était rentré aux Sables d'Olonne dès la première nuit. Il est reparti mardi 10 novembre à 22h15. "J’avance à vive allure sur mer plate et sous le soleil. Cet arrêt forcé et ce second départ ont ce sens : puiser dans l’amour et les encouragements des gens, la force pour faire un deuxième tour du monde, braver les ennuis sur la route et être au rendez-vous des mers du sud dans trois semaines. Mes concurrents sont devant mais j’ai eu une sortie du chenal galvanisante. Je suis sûr que cela comptera le moment venu", décrit-il sur son compte Facebook.
https://twitter.com/FabriceAmedeo/status/1326464951767150592
Dans le même temps, l'un des favoris, Jérémie Beyou, sur le bateau Charal, fait le chemin inverse et rentre aux Sables d'Olonnes à la suite d'une succession de petites avaries.
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