Depuis trois semaines, de nombreux commerces jugés non-essentiels sont fermés. Et parmi ceux qui ont l’obligation de rester ouvert, la situation est loin d’être facile. Comme au garage Vannier, à Pontmain, où l’activité est quasiment au point mort.
"Les gestes barrières sont respectés, les voitures désinfectées"
Pourtant, le gérant le rappelle : « Il y a du gel à disposition, nous portons le masque et les gestes barrières sont respectés. De plus, les véhicules sont désinfectés. »
Pour l’instant, les salariés rattrapent quelques commandes en retard, « mais ça ne va pas durer longtemps », explique Jean-Luc Vannier, qui a déjà mis deux employés au chômage partiel.
Le report de charges, pas une solution à long terme
Et si le travail est ralenti, les charges, elles, continuent de tomber : assurances, salaires, charges sociales, caisses de retraite, loyers…
L'entreprise accuse une perte de chiffre d'affaires de 75%
Lors du premier confinement, les artisans avaient reçu 1 500 €. « On nous promet une autre prime pour novembre du même montant. »
Aujourd’hui, l’entreprise accuse une perte de chiffre d’affaires de 75 %. « On espère tenir malgré un trou dans la trésorerie de 10 000 € depuis près d’un an. »
Un service de location de voitures pour compléter l'activité
La détresse du chef d’entreprise est palpable. D’autant que l’homme, qui souffre d’un problème de santé, ne peut pas avoir recours au chômage car il n’est pas un salarié.
Cependant, il veut y croire et continue de se développer : depuis deux semaines, il a ouvert un service de location de voitures sous couvert d’une enseigne nationale (Ada).
« Pour le reste, il faut que les gens ne reportent pas les travaux à faire sur leurs véhicules », confie-t-il.
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