Après le premier confinement, les professionnels de l'immobilier basés dans le Bocage Mayennais ont observé une augmentation des demandes.
" De la part de citadins notamment, qui ont souffert du confinement et qui ont eu pour projet l’achat d’une maison à la campagne", constate Jean-Christophe Develter, agent immobilier à Gorron.
Développement du télétravail et prix attractifs
Un argument renforcé par le développement du télétravail. "Cela donne la possibilité d’un tel choix. Ici, des Parisiens, des Nantais, des Rennais ont acheté dernièrement. L’offre de biens a donc beaucoup baissé. "
Des biens qui se sont vendus aussi beaucoup plus rapidement "car les acheteurs craignant une augmentation des tarifs en campagne", souligne le professionnel, qui pour l’instant note une stagnation des prix. "N’oublions pas que l’on peut acquérir 10 m2 à Gorron pour 1 m2 à Paris, ville dans laquelle le prix moyen du m2 est de 950 euros !"
Des résidences secondaires avec le projet de s'y installer définitivement
Maxime Lemétayer, de l’agence Gorron Immobilier, confirme cette tendance : "Les clients anglais continuent à acheter ici, mais aussi beaucoup de personnes qui veulent dans un premier temps acquérir une résidence secondaire, avec jardin, qui deviendra pour eux une résidence principale dans quelques années."
Pour preuve, l’achat de Sébastien Mérand, 43 ans, qui vit en couple entre Nantes et Ancenis.
La question désormais est de savoir si le deuxième confinement aura les mêmes retombées.
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