Le fabricant de moules d’injection de haute technologie de renommée internationale, Ermo, implanté à Mayenne et Marcillé-la-Ville, va bénéficier du plan de relance économique de l’État (800 000 €) pour son projet d’extension de bâtiment industriel à Marcillé et d’acquisition de nouvelles machines.
Pour cela, l’entreprise va investir 5 millions d’euros en deux ou trois ans.
Vers un modèle 4.0
Pour avoir plus de puissance et de capacité productive, l’entreprise s’oriente vers un modèle 4.0. « Nous devons nous moderniser, tout en effectuant une transition digitale et en portant attention à l’environnement. »
Ermo veut ainsi capter de nouveaux marchés sur le bouchonnage de bouteilles alimentaires et médicales. « Nous fabriquons des pièces pour des analyses médicales. Un client français nous commande des moules notamment pour les tests Covid. C’est un marché que nous avions déjà mais nous étions plutôt tournés vers un autre secteur d’activité », confie encore le P.-D.G.
Les bâtiments de Marcillé-la-Ville vont donc être agrandis de 1 300 m2. « Les études sont faites. Nous espérons lancer les travaux début 2021. » Les nouvelles machines arriveront ensuite.
Des emplois à la clé
Si la dernière augmentation de surface industrielle remonte à l’an 2000 pour l’entreprise, un investissement récent de 1,3 million d’euros a été effectué sur les lignes robotisées. Cette année, Ermo a investi 800 000 € dans sa modernisation.
« Nous avons confirmé nos bons résultats, malgré cette période difficile, et créé cinq emplois ». Ce qui porte à 135 le nombre de salariés de la société, avec douze alternants, contrats de professionnalisation ou apprentis.
Un chiffre qui pourrait encore augmenter. « Nous espérons créer de nouveaux emplois. » Le patron reste prudent et ne veut pas avancer de chiffres. « Ça dépendra du marché. » Mais il assure avoir une visibilité sur le premier semestre 2021.
« Une des seules à vendre en Chine »
Autre bonne nouvelle pour la société mayennaise, elle a pu racheter l’intégralité de ses bâtiments qui étaient restés propriété de la société italienne Inglass qui avait racheté Ermo en 2014.
« Depuis 2017, nous ne sommes plus liés à cette société mais les bâtiments étaient restés sa propriété. »
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