"On se sent méprisé !" Environ 150 personnes ont manifesté ce jeudi devant la préfecture de la Mayenne à Laval (Mayenne)pour montrer l'incompréhension qui règne autour des accords du Ségur de la santé.
"On vit ça comme une injustice. Pour le même grade, le même corps de métier, il y a une différence de 183 euros net. Les accords du Ségur de la santé sont importants mais il y a des exclus. Ce n'est pas normal", peste Frédérique Nay, secrétaire générale Force ouvrière santé, qui travaille au pôle médical de Bais.
Des établissements moins attractifs
Le service à domicile, celui de la petite enfance ou les établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap sont concernés.
"C'est de plus en plus dur avec moins de moyens. Surtout, il n'y a pas d'explication claire. On donne beaucoup. On travaille les jours fériés, les week-end... On n'a pas ce que l'on mérite", décrivent deux aides-soignantes de Château-Gontier. Leur cadre continue : "Pendant la semaine du handicap, on a beaucoup parlé des gens, moins de ceux qui s'en occupent. Les patients nous soutiennent. Quelque part, si nous ne sommes pas considérés, les patients le sont-ils ?".
Une réforme qui pourrait rendre certains établissements moins attractifs. "Notre crainte, c'est de ne plus pouvoir recruter. L'avenir du service est en jeu." "On se pose la question, savoir si on va rester", reprennent les deux aides-soignantes.
https://twitter.com/CDLM53/status/1331949354886836225
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