Une dizaine d'agriculteurs, essentiellement du canton de Villaines et Bais, échangent depuis environ 2 ans, sur les adaptations liées aux changements climatiques. Luc Brizard, agriculteur à Courcité, explique :
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Cette baisse peut aller jusqu'à 20 à 30 % dans les années les plus difficiles et, "aujourd'hui on a clairement identifié qu'elle est liée au réchauffement climatique".
Il leur faut trouver des solutions.
Le groupe émergent s'est alors tourné vers la chambre d'agriculture :
Le projet de créer un GIEE (groupe d'intérêt économique et environnemental) est né.
Il permet aussi de financer les actions engagées.
Une dizaine d'agriculteurs attendus
Pour créer ce GIEE, une dizaine d'autres agriculteurs sont attendus.
Certains se concentreront sur certains types de plantes et d'autres sur d'autres espèces.
Une dizaine d'espèces devraient être testées à l'échelle du nord est, "zone géographique à la fois homogène climatiquement mais avec ses hétérogénéités de sols".
Sorgho, tef, luzerne
Parmi ces nouvelles plantes moins gourmandes en eau que le maïs, l'agriculteur cite le sorgho, le Tef, une céréale d'origine africaine, ou encore la luzerne.
Améliorer la fertilité des sols est le 2e volet de leur démarche. Pour cela,
Le groupe réfléchit aussi à un 3e volet,
Avec l'idée que, "le territoire doit préserver l'existant voire le développer et que seule une démarche collective permettra de faire avancer les choses".
Afin d'élargir le réseau et les échanges, une association composée d'agriculteurs mais aussi de tous les acteurs motivés par la démarche, verra le jour début 2021.
Contacter la chambre d'agriculture
Les agriculteurs du territoire intéressés pour rejoindre le GIEE doivent contacter la chambre d'agriculture.
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