« Il faut savoir retirer du positif dans le négatif, sinon on s’enterre tous ». Vannière, Emmanuelle Chappey a créé sa micro-entreprise en 2009 à Sacé. L’Atelier de la Yourte est son domaine. Elle a dû faire face à la crise sanitaire. « Le premier confinement, ça nous est tombé dessus comme ça, du jour au lendemain. Avec d’autres artisans locaux, nous venions d’ouvrir depuis quelques mois une boutique à Laval (La Fabrik d’ici). Tout s’est arrêté brutalement », commente-t-elle.
Emmanuelle s’inquiète aussi du virus, mais son ancien métier d’infirmière lui a enseigné la positivité face à l’épreuve. « Comme d’autres avec leur jardin, j’ai profité de ce moment de pause pour m’occuper un peu plus assidûment de mon oseraie. Et cette année, j’ai une très belle production », se réjouit-elle même si le contact client lui manque, tout comme les stages qu’elle organise.
Moment inédit
Ce moment inédit l’empêche de vendre, mais ne lui interdit pas de continuer à confectionner ses nombreux articles en osier. Une bouffée d’oxygène pour l’artisane.
Avec le déconfinement, la reprise de ses formations, la vente, ses clients, la réouverture de la boutique lavalloise lui donnent du baume au cœur. Elle en est certaine, désormais, le pire est derrière elle.
En pleine reprise donc, l’esprit de Noël frémissant, sa production prête à être écoulée, le deuxième confinement frappe à la porte.
Ainsi Emmanuelle s’organise pour exposer ses produits dans des commerces autorisés à l’ouverture, crée des partenariats avec d’autres artisanes pour renouer avec la clientèle.
Nouvel outil
Tout comme ses collègues, elle ressent le besoin d’échanger, de communiquer. Un nouvel outil attire alors son attention. Bien que réfractaire à celui-ci depuis des années, elle s’intéresse au numérique.
Dynamique et engagée, elle profite de son temps libre imposé par ce deuxième confinement pour se former à la chambre des métiers. Quelques jours plus tard, site internet, YouTube, Facebook et Instagram lui confèrent de nouveaux canaux de distribution en plus de son showroom qu’elle vient d’installer chez elle.
De nouveaux créneaux
« C’est vrai que sans le confinement, je n’aurais pas été vers ces nouveaux créneaux. Je m’aperçois surtout que ça peut être utilisé à bon escient. J’ai fait mon premier live sur Facebook en novembre et je me suis rendu compte que c’était un moment très attendu par les clients. Actuellement, je suis en train de préparer une chaîne Youtube où il y aura des tutos, des méthodes de fabrication, dévoiler aussi un peu comment je travaille… C’est une nouvelle aventure », s’émerveille-t-elle.
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