Jeudi 10 décembre, Maxime Sorel, skipper du V&B-Mayenne, a constaté deux grandes déchirures sur deux des voiles d’avant de son voilier.
En relation avec son équipe technique et la voilerie, il n’a pas attendu que les conditions faiblissent pour entamer les réparations. « Mes aiguilles à coudre volaient. Le bateau partait au surf mais j’ai accompli le travail sur le J3. »
"Je suis totalement cramé. J’ai besoin de me reposer"
Cette nuit (de dimanche à lundi), Maxime Sorel a décidé de s’attaquer au J2, voile beaucoup plus difficile à manier. « La mer ne se calmait pas. J’avais toujours en plus mes soucis d’hydrogénérateur avec une fuite sur celui de bâbord. J’ai interverti les deux systèmes mais dans la manipulation, mon voilier est parti à l’abattée. Il a arraché les câbles de l’hydro défectueux… J’ai alors déroulé le J2 et bordé comme je pouvais et j’ai débuté mon ascension dans le mât. J’ai accroché la drisse là-haut et j’ai réussi à affaler le J2 comme je pouvais. Mes bras étaient tétanisés. J’avais sous-estimé la situation. Il y avait 18 nœuds. Cette voile n’est pas prévue pour être sur le pont. Elle fait tout de même 100m2 », raconte-t-il.
Il attend désormais le diagnostic de son équipe et de la voilerie, nombreuses photos à l’appui.
S'il a perdu quelques milles avec plus de neuf heures de travaux, il reste onzième de son premier Vendée Globe et devrait bientôt passer le Cap Leeuwin, au sud de l'Australie.
Les voiles
“Nous avons le droit à 8 voiles pour le Vendée Globe : la grand-voile, un spi de 400m2, un grand gennaker de 300m2, un petit gennaker de 220 m2 puis des voiles plus plates que sont le J0 de 170 m2 et très polyvalent, le J2, voile à poste tout le temps sur enrouleur, le J3 pour les allures serrées et le vent fort et enfin le tourmentin.”
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