En Mayenne, le manque de médecins ne date pas d'hier. "Il y a environ 20 % de postes vacants dans les hôpitaux mayennais", reconnaît André-Gwenaël Pors, directeur de l'hôpital de Laval.
Mais l'attractivité de l'offre médicale du département s'accroît. "Il y a de plus en plus d'ouvertures de terrains de stage. Les professeurs de l'Université d'Angers, dont dépend l'hôpital de Laval, valident de plus en plus les maquettes (ndr : sorte de cahier des charges servant à valider les aspects pédagogiques du futur stage). Après avoir été externes (de la quatrième à la sixième année), certains reviennent en internat (de la septième à la onzième année). Cela peut donner envie de s'installer ensuite", décrit le Dr Noémie Gaudré, interniste à l'hôpital de Laval.
Plus d'installations que de départs
En 2020, 33 externes et 82 internes (60 en médecine générale, 22 en spécialité) ont été recensés dans les hôpitaux mayennais. En 2018, la Mayenne comptait une soixantaine d'internes, environ 70 en 2019. "C'est très positif", se réjouit André-Gwenaël Pors.
Pour la première fois depuis "de longues années", plus de médecins généralistes se sont installés en Mayenne que d'autres en sont partis : quatorze installations contre neuf départs.
L'infectiologie, le point noir du département
Une tendance qui se confirme au niveau du centre hospitalier de Laval. "Je n'ai pas les chiffres exacts mais il y a eu plus d'arrivées que de départ", confie André-Gwenaël Pors.
Point noir sur l'infectiologie. Depuis six mois, il n'y a plus d'infectiologue en Mayenne. "Il y a un besoin réel. Évidemment, on l'a vu avec la Covid mais il y a aussi les pathologies comme le VIH (ndr : environ 150 personnes en Mayenne). On doit leur dire d'aller se faire suivre ailleurs", se désole le Dr Noémie Gaudré.
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