La résidence Anémones du quartier Brossolette à Mayenne va du même coup se refaire une beauté et permettre à des personnes en situation de difficultés sociales ou relationnelles de trouver leur place dans la société.
En réhabilitant ce bâtiment de seize logements, Mayenne Habitat accompagne les services sociaux de la Ville de Mayenne, les structures médico-sociales, dont l’EPSMS, le pôle santé mentale du Centre hospitalier du Nord Mayenne et l’association Les 2 Rives dans un projet lancé depuis déjà une dizaine d’années. « Acquérir le statut de citoyen passe par la possibilité de disposer d’un logement digne », insiste Jean-François Rossignol, directeur de l’association Les 2 Rives.
20 places créées
Quinze places en maisons relais et cinq en résidences accueil seront ainsi proposées à destination d’un public vulnérable socialement ou psychiquement voire porteur d’un handicap psychique.
L’objectif est de sortir ces personnes de leur isolement, à travers des espaces communs où sont partagés des moments conviviaux comme les repas ou les cafés, des animations ou même des sorties. « L’idée est de faire en sorte qu’elles puissent accéder à l’ensemble de ce que la vie sociale peut proposer », note encore Xavier Talois, adjoint au maire en charge de la démocratie locale et la citoyenneté.
"Un vrai tremplin"
L’accès aux soins est également facilité. Ces habitats de type pension familiale permettent de créer une relation de confiance avec les occupants et d’éviter toute rupture dans les soins. « On peut plus facilement identifier les difficultés des personnes », expliquent les protagonistes.
Ce projet, qui vient compléter une palette d’outils déjà existants à Mayenne, n’est pas le premier en Mayenne. Une résidence accueil de 15 places existe déjà à Château-Gontier en lien également avec Mayenne Habitat.
La nouveauté de ce projet est de rassembler les logements sur un même îlot. Seuls quatre logements seront répartis dans les résidences voisines qui seront elles aussi réhabilitées. Un T3 est par ailleurs réservé aux animateurs. « Ils seront présents du lundi au vendredi et nous réfléchissons à mettre en place des veilleurs », explique encore Jean-François Rossignol.
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