Production, maintenance, contrôle de gestion, commerce. Le géant mayennais Lactalis éprouve un besoin constant de main-d’œuvre et de compétences dans ces domaines.
« On travaille avec plusieurs écoles comme l’Agrocampus de Rennes, l’Ecole nationale supérieure d’Agronomie et des Industries alimentaires (Ensaia) de Nancy ou l’école des Mines, explique Jean-Baptiste Vallée, directeur des ressources humaines France du groupe. Même en recrutant tous les jeunes, ça ne suffirait pas. On est donc obligé de recruter de plus en plus de généralistes. »
Objectif : former 150 jeunes par an
Pour pallier ce manque, Lactalis va ouvrir son propre CFA, à Laval, en octobre 2021. « C’était important que ce soit au siège historique du groupe pour y transmettre la culture. »
865 jeunes sont en alternance dans l’entreprise, soit plus de 5 % des effectifs. 300 sont arrivés en 2020.
Si la localisation exacte « n’est pas encore arrêtée », Lactalis prévoit un budget de 850 000 euros annuels pour faire tourner son CFA avec l’objectif de former « 150 jeunes par an dans trois ans ».
"On ne vient pas en concurrence mais en complément des autres écoles"
La formation se fera en alternance au sein de l’entreprise. Elle sera accessible « en post-bac pour les futurs conducteurs de ligne, à la sortie d’un BTS, d’une école de commerce ou d’ingénieurs pour être technicien laitier ou de maintenance, commercial, ingénieur laitier… Elle délivrera un certificat. On ne vient pas en concurrence mais en complément des autres écoles avec lesquelles on continuera de travailler. »
Le contenu technique sera assuré par les 400 formateurs internes. Pour l’enseignement général, le groupe fera appel à des compétences externes. Des formations se feront aussi à distance.
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