■ Lorsqu'on lui demandait s'il se représenterait aux législatives dans la 2e circonscription en 2012, Marc Bernier répondait : « tout dépendra des résultats obtenus par Dominique de Villepin à la présidentielle. » Son mentor — Marc Bernier est secrétaire général de République solidaire —, n'ayant pu se qualifier pour le 1er tour faute de parrainages suffisants, le député du Sud Mayenne ne briguera pas de 3è mandat. Il affirme soutenir la candidature de Guillaume Chevrollier, malgré les critiques de ce dernier à son encontre lorsqu'il a rejoint le premier cercle de l'ancien premier ministre. « Je vais m'investir dans sa campagne », annonce le député sortant. Pour autant, il regrette pour la démocratie que « le système de parrainage empêche une voie légitime de se faire entendre. Je le regrette d'autant plus que Dominique de Villepin menait une campagne courageuse et vraie, contrairement à ceux qui continuent à faire des promesses qu'ils ne pourront pas tenir. » Marc Bernier ne donnera pas de consigne de vote pour la présidentielle, tout simplement parce que « la crise que nous traversons est une mutation profonde de notre société et du monde et que nous ne nous en tirerons pas avec des demi-mesures, mais que nous devons, dans un large rassemblement, tout refonder. Nous sommes gaullistes, je suis convaincu que l'histoire nous donnera raison. » Et de conclure : « il nous faut un gouvernement d'union nationale. »
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