La municipalité de Mayenne, avec l’aide d’un cabinet spécialisé, étudie la faisabilité de la mise en place d’un service public de production et distribution de la chaleur.
À lire aussi
Une chaufferie sous-exploitée
La sous-exploitation de la chaufferie biomasse appartenant actuellement au centre hospitalier du Nord Mayenne est à l’origine du projet. « Cette chaufferie qui fonctionne au bois alimente déjà un réseau de 1,4 km qui distribue de la chaleur à 26 bâtiments, pour une consommation de 10 000 MWh par an de chaleur issue du bois énergie. »
Or, la chaufferie peut produire le double et 34 clients potentiels ont été pré-identifiés (lycées, écoles…), pour une consommation de bois doublée (20 000 MWh par an issus du bois énergie), un réseau de 7,8 km, et un appoint gaz de 9,8 MWh.
Une lettre d’intention a été demandée aux clients potentiels. Plus de 80 % d’entre eux ont déjà répondu favorablement. La mairie pourrait donc se porter acquéreur de cette chaufferie et revendrait ensuite la chaleur à l’hôpital.
Première étude en 2017
Une première étude en date de mai 2017 confirme l’intérêt d’une extension, avec plusieurs avantages attendus importants : « 2 400 tonnes de bois énergie en plus (+ 86 %), une augmentation de la consommation de bois bocager dans des proportions similaires, une baisse des émissions de gaz à effet de serre de près de 2 000 tonnes équivalent CO2, et un potentiel d’économie de l’ordre de 150 000 € par an pour l’ensemble des consommateurs identifiés. »
L’élu insiste : « Il ne s’agit pas d’avoir un discours anti gaz. Les appoints gaz des bâtiments (4 300 MWh) assurent les pointes de besoin en chaleur l’hiver et la fourniture en eau chaude sanitaire l’été. »
À lire aussi
Une rénovation envisagée
La deuxième partie de l’étude qui démarre vise l’estimation du coût de rénovation de la chaufferie et la faisabilité d’une option visant à récupérer la chaleur produite par des groupes frigorifiques haute température qui viendraient en remplacement des installations actuelles du CHNM.
Une demande de subvention a été faite auprès de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour financer cette étude à hauteur de 70 %. Le montant de l’étude s’élève à 20 844 € TTC. Elle devrait s’achever à la fin du premier semestre 2021.
« Il faudra être prêt pour choisir notre assistance et maîtrise d’ouvrage pour lancer la mise en place d’une régie, le tracé effectif du réseau et que les clients confirment leur intention. »
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.