"Nous sommes dans une situation inédite et qui perdure. L'urgence est d'arriver à maintenir l'activité pour préserver l'emploi", entame Jean-Pierre Le Scornet, président de Mayenne communauté. Pour parvenir à cet objectif, les élus communautaires ont donc validé la mise en place d'un second volet du fonds d'urgence qu'ils avaient déjà voté en juin dernier pour soutenir les entreprises du territoire ayant souffert du confinement et des mesures d'interdiction d'accueil du public.
Le nouveau dispositif s'adresse aux entreprises de Mayenne communauté, créées avant le 1er juin 2020, et qui emploient jusqu'à 20 salariés équivalent temps plein. "Nous visons les petites entreprises, les commerces et l'artisanat", note Pierrick Tranchevent, vice-président en charge de l'économie.
Bonus aux cafés, restaurants et hôtels
Un bonus est accordé au secteur de l'hôtellerie restauration café (hors restauration rapide ou à emporter). "Les aides sont doublées pour ces activités contraintes de rester fermées encore plusieurs semaines. Nous voulons, à notre niveau, essayer d'éviter la spirale des fermetures. Les commerces sont déjà fragilisés depuis longtemps. Ils sont source d'attractivité pour nos territoires", insiste le président.
Le fonds d'urgence de Mayenne communauté, qui prévoit une enveloppe de 400 000 €, vient compléter les aides déjà proposées par l’État et la Région. "Les entreprises qui ont bénéficié du premier volet ne sont pas exclues du deuxième", précise Patrick Soutif, vice-président en charge des finances. Les aides peuvent ainsi aller de 1 000 € pour les entreprises de 0 à 1 salarié, doublés pour l'hôtellerie restauration, à 4 000 € pour les entreprises des 6 à 20 salariés.
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Baisse de 40 % du chiffre d'affaires
Pour y prétendre, les employeurs devront justifier d'une perte de chiffre d'affaires de 40 % entre les mois de novembre et décembre, et non plus 50 % comme dans le premier volet. "Des commerces ont subi une forte baisse en novembre mais une hausse conséquente en décembre. Nous avons donc décidé de tenir compte des deux périodes pour établir la perte", justifie Pierrick Tranchevent.
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