Jeudi 21 janvier 2021, un Mayennais de 47 ans était jugé par le tribunal de Laval pour des faits qui remontent à la nuit du 14 au 15 octobre 2020.
Ce soir-là, sa fille, accompagnée d'une amie, lui raconte avoir été victime d’une agression sexuelle (fait qu’elles ne confirmeront pas aux gendarmes).
Avec l'ami chez qui il passait la soirée, le père de famille décide de se rendre au domicile du garçon désigné par les adolescentes en pleine nuit et avec un taux de 0,75mg d'alcool par litre de sang. « Vous êtes partis à quatre dans une voiture pour deux personnes. Vous vous rendez compte des risques que vous avez pris ? », l’interroge la présidente du tribunal.
Il casse la vitre de la porte d'entrée
Arrivé devant la maison du garçon, à Ernée, et constatant que tout le monde dort, le père décide d’entrer de force en cassant la vitre de la porte d’entrée.
Réveillés par le bruit, les parents préviennent les gendarmes. Ces derniers arrivent sur place quelques minutes après, gyrophares en route. Malgré les sommation des trois gendarmes de se rendre, le prévenu remonte rapidement dans sa voiture, effectue une marche arrière et manque de renverser l’un d’eux.
"On ne se fait pas justice soi-même"
« On ne se fait pas justice soi-même. Vous auriez dû prévenir les gendarmes lorsque votre fille s’est confiée à vous », conclut la présidente du tribunal qui a prononcé une peine de huit mois de prison dont cinq assortis d’un sursis probatoire Une interdiction d’entrer en contact avec la victime et une interdiction de passer le permis de conduire pendant six mois. Il doit également verser 300 € à la famille et 400 € aux deux des trois gendarmes qui se sont portés partie civile au titre du préjudice moral.
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