Ingrid Strebinger, gérante du bistro créatif La Carotte à Mayenne ne s’y retrouve pas dans la vente à emporter. « Depuis la fermeture de mon établissement, imposée par la crise sanitaire, le lien avec les clients me manque. J’ai monté un lieu de convivialité, pas un snack », explique la restauratrice qui a décidé de raccrocher pour un temps son tablier.
Ingrid tourne donc la page de la vente à emporter et enfourche son vélo pour partir à la rencontre de « ceux qui font de la Carotte un lieu unique, authentique. C’est ma manière de faire exister la Carotte et de me démarquer des autres restaurants tout en sortant de mon isolement. C’est aussi ma façon de mettre en avant mes fournisseurs, producteurs et partenaires, qui sont impactés eux aussi par cette fermeture des restaurants. »
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Portraits de Carottes
Compétitrice dans l’âme, et amoureuse des raids solidaires, Ingrid s’est lancé le défi de visiter chacun de ses partenaires à vélo en alternant une semaine en itinérance et une semaine en revenant chaque soir à Mayenne pour « prendre soin de mes enfants », confie la maman. Le parcours a débuté mercredi 27 janvier par une visite à Montflours chez Cédric Soufflet, producteur de la Bam (Bière artisanale mayennaise). « J'ai visité la brasserie jeudi et l’après-midi j'ai pris la direction du Bourgneuf-la-Forêt pour aller voir Eric Jan, négociant en vin. Vendredi matin, j'ai boulangé des pains burgers avec Samuel Chatelier à Launay-Villiers. J'aie fait ensuite une pause-café à l’Épicerie de Fontaine-Daniel et retour à la maison avant un nouveau départ la semaine suivante. »
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Elle invite à la suivre
Ingrid veut prendre le temps d’échanger avec ses producteurs. « Je veux découvrir leur travail, découvrir leur univers, leurs contraintes. » Vivre une aventure humaine, mettre son temps disponible au profit de son entreprise, voilà l’idée de cette vélo Carotte. « Chaque jour, sur les réseaux je posterai un portrait de Carotte et un récit de mon aventure. À la réouverture du restaurant, je proposerai une exposition avec des photos qui n’auront pas encore été dévoilées, et pourquoi pas plus tard un livre. Ce sera l’occasion de faire prendre conscience aux gens de la quantité de travail d’un restaurateur. »
La restauratrice invite les gens à la suivre, « et pas que sur les réseaux. Ils peuvent m’accompagner avec leur vélo s’ils en ont envie. »
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