C’est peu dire que Solène Chesnay, habitante de la petite commune d'Alexain, aime son métier de pâtissière artisanale. D’ailleurs le résumé de ses journées est simple : « Je m’éclate », s’exclame-t-elle.
Ses études, pourtant, ne la destinaient pas à être derrière les fourneaux. « J’ai fait quatre ans de droit. Je voulais devenir commissaire de police, mais j’ai été recalée au concours. Grosse remise en question. La pâtisserie m’avait toujours attirée. Je regardais les émissions télé, les reportages… Beaucoup d’amis m’ont aussi encouragé. Alors voilà », éclaire la jeune pâtissière.
Inscrite au CFA (centre de formation des apprentis) à Laval, elle obtient son CAP pâtisserie en 2018.
Oser l’originalité
« J’ai beaucoup travaillé. Je me suis entraînée seule, à mieux faire, mieux présenter mes gâteaux et oser l’originalité », livre-t-elle.
Installée chez elle, à Alexain, depuis mars dernier, elle a aussi pris le temps d’élaborer son laboratoire avec l’aide de son frère, menuisier. « Ce n’est pas très grand, mais ça me suffit. Les fêtes ont super bien marché, je vais bientôt avoir un deuxième robot un peu plus gros », s’impatiente celle qui, outre sa maîtrise des brioches, flans, cookies, financiers, number cakes, tartes, gâteaux et macarons, adore confectionner des entremets.
Un salon de thé dans deux ans
Pour cette nouvelle année, sa galette des rois baptisée La Canadienne promet l’évasion. « C’est une galette au sirop d’érable, crème d’amande et sucre complet. Il y a aussi La Chocolatée avec sa frangipane, son chocolat noisette, ses pépites de chocolat et quelques perles pour le croquant, et enfin je cuisine aussi la traditionnelle galette des rois frangipane », énumère la jeune femme.
La passionnée espère d’ici deux ans ouvrir sa propre pâtisserie « avec un salon de thé pour savourer et partager un joli moment », sourit-elle.
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