Depuis son plus jeune âge, la pâtisserie est une véritable passion pour Mathilde Pion. Originaire du Mans (Sarthe), elle est arrivée à Laval (Mayenne) en septembre dernier pour travailler à la salle de sport Urban Fitness. Mais à cause de la crise sanitaire, elle s’est retrouvée au chômage partiel.
L’occasion de remettre la main à la pâte et d’enfiler le tablier pour combler le temps libre. "Enfant, je voulais devenir chef de cuisine. J’ai toujours préféré cuisiner du sucré plutôt que du salé", explique Mathilde Pion, 25 ans.
Des ateliers cuisine sur Facebook
Etudiante, elle résidait dans un studio "trop petit pour de la cuisine un peu poussée". Désormais, dans son appartement, le plan de travail est optimal. "Alors j’ai recommencé à confectionner des pâtisseries."
Quand la salle de sport a été fermée, Mathilde présentait en live, sur la page Facebook d’Urban Fitness, des ateliers cuisine axés sur la diététique depuis le magasin Ixina. Cela a été une première façon de se faire connaître.
L’idée de la vente à emporter lui a été soufflée par ses collègues et sa famille, qui ont régulièrement le droit de goûter ses cheesecakes maison.
Des ingrédients à la demande
Aujourd’hui, elle s’adapte aux souhaits des personnes. "Sur Instagram, j’ai posté quelques exemples. Les possibilités de goûts sont infinies pour les cheesecakes : chocolat, citron, Oreo, spéculoos, beurre de cacahuètes, etc. Je m’adapte également aux intolérances alimentaires. Par exemple, actuellement j’en confectionne un sans gluten. Il peut aussi être plus diététique avec du fromage 0%. Le devis est selon les ingrédients." Sa première cliente n’est autre qu’une adhérente de la salle de sport. Pour la suite, Mathilde mise sur le bouche-à-oreille.
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Vers la création d'une auto-entreprise
Le secret d’un gâteau réussi ? "Tout réside dans la cream cheese, c’est la base." Pour un cheesecake 4 parts, compter une quinzaine d’euros ; 6-8 parts, environ 20 € ; 10 parts, environ 25 €.
La jeune cuisinière compte bien, selon le succès que pourront rencontrer ses cheesecakes, créer son auto-entreprise et combiner cette passion avec son emploi à la salle de sport. "On a une pause de quatre heures le midi, ça me permettrait de gérer les deux activités." De plus, ce serait l’occasion de "rencontrer du monde à Laval, car cela fait peu de temps que je suis ici".
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