Le changement se fait sentir au Stade lavallois. Philippe Jan, le président, va passer la main après onze saisons à la tête du club, en deux passages (2007-2014 puis 2017-2021).
« Il m’a expliqué son envie d’arrêter il y a dix-huit mois, commente Bruno Lucas. Je lui ai demandé de continuer six mois puis il y a eu la pandémie. C’est le moment d’évoluer. »
Le club fonctionne depuis 2004 avec un directoire qui a son président et un conseil de surveillance qui a le sien, Bruno Lucas. Le mode de gouvernance va évoluer en une seule instance, un conseil d’administration avec un président pour « plus de fluidité ».
Laurent Lairy fortement pressenti
Sauf retournement de situation, il devrait s’agir de Laurent Lairy, Pdg-fondateur du groupe Protecthoms, membre du conseil de surveillance. L’élection se déroulera le mercredi 31 mars au cours d’une assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Il devrait également y présenter son projet.
D'autres membres du directoire, Jean-Jacques Perrin, Bernard Gontier et Jean-Yves Roullier ont été remerciés par le club dans ce changement.
Bruno Lucas restera l’actionnaire majoritaire du club mais prendra du recul. « On change la gouvernance. Il y aura toujours les mêmes entreprises mais on change les hommes. Il faut penser à passer la main après seize ou dix-sept ans. Je vais redevenir un supporteur. »
Lors du dernier conseil de surveillance, lundi 15 mars, « il n’y avait ni amertume, ni ambiance de fin de règne ».
"Sur le plan sportif, ça n'est pas concluant"
Il tire un rapide bilan des vingt dernières années : « Le club est bien géré. Il est toujours en vie là où de nombreux ont disparu. Sur le plan économique, c’est concluant. Sur le plan sportif, ça ne l’est pas. On est passé de la Ligue 2 au National 1. On a saisi l’opportunité pour changer. On a essayé un président salarié (ndr : Christian Duraincie entre 2014 et 2017) et il faut admettre que ça n’a pas été une réussite. L’image du Stade lavallois appartient aux Mayennais. L’ambition est de retrouver le monde professionnel au plus vite. »
Le changement arrive alors que Laval vogue entre l’espoir du podium et la peur de la relégation. « Il faut d’abord finir la saison. La prochaine commence à se préparer vers avril ou mai. On ne veut pas se retrouver avec peu de joueurs lors de la reprise comme c’est déjà arrivé. C’est pour ça qu’on a choisi ce moment pour acter le changement. »
La nouvelle direction entrera très vite dans le vif du sujet. Olivier Frapolli arrive à la fin de son contrat en juin, comme la majorité des joueurs. Seuls Alexis Sauvage, Maxence Carlier, Edson Seidou, Antoine Cottereau et Yohan Brun ont un contrat qui court jusqu’en 2022.
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