Plus de 150 agriculteurs ont manifesté jeudi 25 mars en soirée à l'appel de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs de la Mayenne. 30 tracteurs ont stationné vers 21h devant la préfecture à Laval.
« On en a ras la casquette, indiquait Mickaël Guilloux, le secrétaire général de la FDSEA 53. Au terme des négociations commerciales entre les industries agroalimentaires et les grandes surfaces, on s'oriente vers des prix qui sont inférieurs à nos coûts de revient pour les secteurs piliers en Mayenne que sont le porc, la volaille et le lait, ce qui est contraire à la loi EGAlim ».
Alors qu'au moment du salon de l'agriculture virtuelle, le Président de la République a salué les agriculteurs qui ont nourri la France pendant le confinement, la profession agricole a appris trois autres mauvaises nouvelles en près d'une semaine.
Une délégation des deux syndicats agricoles a rencontré le préfet pendant environ une heure.
Il s'avère que ces trois problèmes sont d'ordre juridique. Florent Renaudier et François Blot, les présidents des deux syndicats, les ont rapportés à leurs adhérents.
Souveraineté alimentaire
« Ce ne sont pas les montagnards ni les grands céréaliers qui exportent qui nourrissent le pays, mais c'est l'Ouest de la France, affirment les agriculteurs. Nous devons défendre nos droits et garder notre PAC si nous voulons que des jeunes continuent à s'installer et si la France veut conserver sa souveraineté alimentaire ».
Les agriculteurs ont promis de suivre de très près l'évolution de tous ces dossiers. Ils demandent des actes plutôt que des paroles. « Nous restons mobilisés et nous reviendrons, peut-être moins gentiment, si nous ne pouvons pas vivre de notre métier. »
Après quelques coups de klaxon de tracteurs, les manifestants se sont dispersés vers 23h30
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