"C'est un homme de base de l'équipe." Steven Laurent, directeur sportif de Laval Cyclisme, est élogieux à l'égard de Célestin Guillon. Le coureur de 24 ans sera le coureur protégé de l'équipe mayennaise pour la première des quatre manches de coupe de France N1, samedi 27 mars à Saint-Etienne (Loire).
"Il sort du lot physiquement. Le parcours est dur. Il lui convient. Il y a près de 170 km de course, ce qu'on n'a encore jamais eu cette année. Les hommes forts devraient finir devant."
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"Je progresse chaque année"
Le Sarthois est en confiance. Il a gagné sa première course Elite dans le Var en février. "Je me sens très bien. Je ne pensais pas être à ce niveau. La préparation pour le cyclo-cross m'a fait beaucoup de bien. Je m'entraîne avec des coureurs professionnels sur Le Mans (ndr : Jérémy Leveau, Florian Maitre et Alan Riou). J'ai passé un gros palier cet hiver", décrit-il.
Ancien triathlète reconverti dans le cyclisme depuis trois ans à cause d'une chute à vélo, il est neuf dans ce milieu. "Je progresse chaque année. Je ne connais pas mon potentiel." Malgré son âge, pas dans les standards de recrutement des équipes professionnelles, il ne perd pas de vue son objectif. "Je ne me mets pas de pression. J'ai l'envie et la curiosité d'aller côtoyer le monde professionnel. Si j'ai l'opportunité, j'irai."
"Il a du mal à canaliser son énergie"
Une petite erreur lui a coûté un meilleur résultat que sa quatorzième place sur la Flèche de Locminé, dimanche 21 mars. "Il doit encore progresser tactiquement. Il a du mal à canaliser son énergie et a envie de trop bien faire. Il passe des caps mais est encore trop gentil sur le vélo. Parfois, il faut un peu de malice."
Son nom revient de plus en plus parmi les coureurs à suivre. "Il n'est plus un inconnu dans le peloton." "J'ai l'impression de rouler avec une pancarte sur le dos. C'est gratifiant mais on me laisse moins partir. Je dois utiliser mes capacités au bon moment. Quand je lâche les chevaux, ça envoie", sourit celui qui travaille au rayon cycle d'une enseigne de sport.
" Il faudra être opportuniste"
Si Laval veut atteindre son objectif, le top 12 de la division, les Mayennais devront prendre des points dans la Loire. Seuls les vingt premiers en empocheront. "On n'arrive ni en favori ni en outsider. On fait partie du ventre mou. On n'est jamais loin du compte mais on n'arrive pas à rééditer la performance dans le Var. On doit encore s'améliorer collectivement."
Pour une fois, il y aura moins de 200 coureurs au départ. Le niveau est dense sur toutes les courses depuis le début de saison. "Il n'y a que des grosses batailles. Ça frotte beaucoup. Il y a des chutes. Il faudra être opportuniste."
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